vendredi 30 décembre 2011

Changement de regard...

Mon regard se perd dans la nuit, dans le nuage de flocons de neige. Une ambiance féerique, une ambiance de rêve. Une ambiance pour se retrouver sous les couettes, lové contre son amant, les mains impatientes de redécouvrir ce corps, encore et encore.

Et pourtant, ce n'était pas lui qui était couché à côté de moi tout à l'heure. Mais,  en quelque sorte, c'est aussi mon amant, tout en étant mon conjoint. On a de la chance de pouvoir se créer de petits moments d'exception, on est assez doués pour cela, à nouveau... Je crois que nous avons trouvé la bonne recette: Nous essayons de nous regarder avec des yeux nouveaux, comme si nous ne nous connaissions pas encore. Et aussi étonnant que cela puisse paraître,  la plupart du temps ça marche. Ce n'est pas facile au début. Mais avec un peu d'exercice on y arrive. C'est intéressant de constater comme notre regard change quand on essaie de faire abstraction de toutes ces années de vie commune. 

Il m'arrive donc de regarder mon mari avec des yeux émerveillés, me disant qu'il est toujours aussi beau et séduisant. Quand nous discutons ensemble, je constate qu'il a toujours cette rapidité d'esprit, cette intelligence hors du commun. Je l'écoute et il me fait   rire, même si je connais ses blagues depuis belle lurette. Mais je ne me dis plus que c'est barbant et que je l'ai assez entendu. Au contraire, je salue son sens de l'humour puisque il se donne toujours de la peine de me faire rire. Il  prête donc attention à moi et  je compte  pour lui. Il veut rester beau et mince et je sais que ce n'est pas seulement pour son égo, mais également pour moi.

Si je compare ma vie conjugale d'avant avec celle d'aujourd'hui, elle a changé de façon assez spectaculaire...

Merci Kenan!

Un changement de regard pourrait donc changer la vie....???!!! Qu'en pensez-vous? Moi, j'en suis convaincue! Mais pour moi il fallait un déclencheur, Kenan...

mercredi 28 décembre 2011

Khalil Gibran - "L'amour" - poésie perse

Khalil Gibran - l'amour
"Alors Almitra dit, Parle-nous de l'Amour.
Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
Bien que ses voies soient dures et rudes.
Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui.
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
Il vous broie jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :
Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
Connaître la douleur de trop de tendresse.
Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour ;
Et en saigner volontiers et dans la joie.
Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour ;
Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour ;
Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;
Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres."

mardi 27 décembre 2011

Bilan de l'année....

OUFFFFF, des journées de fête passées, enfin. Cétait beau, chaleureux. Pourtant je suis bien contente que la vie normale ait repris son cours.

On approche la fin de l'année. Le moment est venu de faire le bilan. J'ai passé une magnifique année. J'espère que ces quelques jours qui restent, arrondiront encore ce sentiment de plénitude...

Mon coeur, mon âme ont été ballottés. J'éprouve une grande gratitude pour tout ce qui m'a été permis de ressentir comme émotions, comme sensations, comme sentiments... La découverte d'un deuxième amour de ma vie. Une année magnifique.... 

lundi 26 décembre 2011

Je t'aime parce que je t'aime et voilà tout.... (Pablo Neruda...)

Soneto LXVI
No te quiero sino porque te quiero    
y de quererte a no quererte llego
y de esperarte cuando no te espero
pasa mi corazón del frío al fuego.

Te quiero sólo porque a ti te quiero,
te odio sin fin, y odiándote te ruego,
y la medida de mi amor viajero
es no verte y amarte como un ciego.

Tal vez consumirá la luz de Enero,
su rayo cruel, mi corazón entero,
robándome la llave del sosiego.

En esta historia sólo yo me muero
y moriré de amor porque te quiero,
porque te quiero, amor, a sangre y fuego.

Pablo Neruda


Sonnet LXVI
Je t'aime parce que je t'aime et voilà tout
et de t'aimer j'en arrive à ne pas t'aimer
et de t'attendre alors je ne t'attends plus
mon coeur peut en passer du froid à la brûlure.

Je ne t'aime que parce que c'est toi que j'aime,
et je te hais sans fin, te hais et te supplie,
et la mesure de mon amour voyageur
est de ne pas te voir, de t'aimer en aveugle.

Et si, lumière de janvier, tu consumais
ton rayon cruel, et mon coeur tout entier,
me dérobant la clef de la tranquilité?

En cette histoire je n'arrive qu'à mourir
et si je meurs d'amour, c'est parce que je t'aime,
parce que d'amour, je t'aime, et à feu et à sang.

Traduction de Jean Marcenac et André Bonhomme

samedi 24 décembre 2011

Sans le creux de la vague pas de sommets vertigineux...

Pourquoi ce besoin de coucher mes réflexions, mon ressenti sur ce blog? Jusqu'il y a peu de mois je me posais la question pourquoi certaines personnes éprouvaient le besoin de publier leur vie, leur intimité, leurs pensées, leurs sentiments. 

Que dire? Je suis devenue une de ces personnes. J'ai évidemment changé.  Peut-être je n'ai pas de retenu, ou peu, parce que nous tous - sur cette blogosphère-ci - écrivons sous nos pseudonymes...

Toujours est-il que c'est devenu presqu'un besoin de m'ouvrir, de réfléchir, de recevoir de commentaires, d'échanger un peu...  Moi, qui d'habitude sais mieux écouter que parler de moi.

Ce que je couche sur mon ordinateur est souvent contradictoire. Les changements de mon état d'esprit sont peut-être frappants... C'est parce que j'écris comme je ressens. Mes émotions, mes sentiments sont bien entendu ni structurés, ni logiques.

Curieusement, cette drôle de façon d'écrire m'aide à me retrouver assez rapidement dans un état d'esprit plus positif.




Ce matin donc, j'avais mon gros coup de blues.


Ce soir il a passé. J'ai retrouvé  ma joie de vivre et ma gratitude à la vie. Vive la vie, vive l'amour, vive le gros coup de blues afin que je puisse encore davantage apprécier et savourer les joies de la vie!!!!


vendredi 23 décembre 2011

Il est toujours en vacances....

Voilà, c'est le dernier jour de travail de Kenan. Je lui ai vite écrit quelques petits mots. Il sera absent pendant une longue période (pas si longue que cela, tout est relatif...), pour changer. Cet homme est toujours en vacances, il me semble... Un bienheureux. Pourquoi je lui en veux? Il ne me doit rien. Je ne lui dois rien. Il n'y a aucune promesse entre nous. Et aujourd'hui je lui en veux parce qu'il me prive de sa présence, ne serait-ce que de sa présence virtuelle.

Dès que je n'attendrai plus d'appels importants, je vais faire comme d'habitude: mettre mon natel loin des yeux et le mettre sur silence. C'est une méthode qui marche à coup sûr, heureusement. Cela me donne l'impression de contrôler la situation. Eh, oui, je suis très bizarre, je le sais. Tant pis, je fais avec les moyens que j'ai.... ;-))  Je ne veux pas être là, pendant son absence, en attendant un petit signe de lui pendant ces vacances de fin d'année, encore moins une magnifique déclaration d'amour (complètement inattendue)  comme il m'en a fait l'année passée. Cela ne va pas arriver deux fois de suite. Faut pas rêver, Anaïs!!!

Quand je trouverai les mots qui traduisent vraiment ce que je ressens pour lui, je lui enverrai un message pour le dernier jour de l'année. Eh, oui, je l'aime cet homme... et des fois je lui en veux parce que je l'aime... Il ne faut pas chercher à comprendre. C'est trop compliqué, même pour moi-même. ;-) . J'ai juste un peu "le big blues"... dû au temps, dû à l'absence de Kenan, dû à ces fêtes de fin d'année que j'aime et qui me rendent quand meme toujours un peu triste...

En attendant, je vous souhaite à tous un très joyeux Noël et déjà maintenant que du bonheur pour vous  tous pour l'année à venir!!!! Bisous à tous.

mercredi 21 décembre 2011

Fêtes de fin d'année

Les fêtes de Noël approchent: Fêtes en famille, en clan. Beaucoup de travail. Beaucoup de chaleur humaine. Beaucoup d'amour. Beaucoup de partage. J'aime Noël pour ces raisons-là.

Je me remémore l'année passée à la même époque.Il y a une année exactement,  j'allais encore une dernière fois de cette année-là rencontrer mon amant. Mon amant auquel je m'étais  interdit de m'attacher trop. C'était une magnifique rencontre comme toutes les précédentes. Mais aussi proches qu'on était au moment de notre rendez-vous coquin, quand il s'agissait des adieux, mon amant devenait d'un froid glacial.S'il ne m'avait pas envoyé toutes les fois -quelques minutes plus tard - des mots doux, je n'aurais pas supporté ce drôle de comportement. Alors, je me disais que c'était vraiment qu'une belle histoire de cul, de la pure perfection entre deux êtres. Mais que cette histoire-là se réduisait qu'à cela.
J'allais comprendre, que bien plus tard, le comportement de mon amant. Silence radio pendant les fêtes de fin d'année jusqu'au jour, où mon natel émet le signal typique... sms. Mon mari m'interroge pour savoir qui c'est. Je regarde l'écran et mes méninges travaillent à toute vitesse, trouvant finalement qu'un mensonge pitoyable... (Je ne suis encore pas habituée à mentir. Ma vie - jusqu'il y a peu - était d'une limpidité..)  Je n'ose pas ouvrir le message devant mon mari et repose mon natel. Impatience insupportable...  On finit de manger et je peux enfin me retirer dans la salle de bains, le seul lieu où mon intimité est respectée.

J'ouvre le message, le lis. Je suis complètement chamboulée, c'est si inattendu. Je dois m'asseoir parce que je tremble de tout partout. Je suis émue et les larmes brouillent mon regard... C'est une magnifique déclaration d'amour. Elle se gravera  à tout jamais dans mon coeur. C'est un précieux trésor que je garderai en moi jusqu'à la fin de ma vie.

Je ne peux pas répondre à Kenan. Ces paroles qu'il m'a écrites sont trop inattendues, trop belles, me remuent des pieds à la tête. Je comprends maintenant son drôle de comportement après chacune de nos rencontres. Se séparer de moi est si dur pour lui.

Ce sont de si belles paroles. En même temps il n'attend rien de moi. Il m'offre tout simplement son coeur et son corps. Le plus beau cadeau qu'on puisse recevoir dans la vie...

Je lui répondrai bien plus tard, ferai du mieux que je pourrai. Il me semblera que ma réponse n'arrive pas à traduire ce que je ressens....

Le soir du même jour je reçois une autre déclaration d'amour, celle-ci est écrite par mon conjoint. A ma grande tristesse, je devrai  constater qu'elle me touche moins que celle de mon amant. Et pourtant elle est tout aussi belle. En plus elle est écrite par l'homme qui me connaît le mieux, qui connaît mes défauts et continue malgré tout de m'aimer. Mon coeur est rempli  d'une immense gratitude et d'une immense tristesse. Ce sera un Saint-Sylvestre que je n'oublierai jamais.

Je reçois ces deux magnifiques "cadeaux" avec l'impression de ne pas mériter tout cet amour-là...

Une année s'est écoulée depuis et ces deux hommes m'aiment encore. Je les aime en retour. Rien de moins, rien de plus, tel est mon souhait pour l'année prochaine.... Et ce sera déjà un énorme plus, quand même...

Cette année-ci, ce sera moi qui leur écrirai des mots d'amour et j'espère que les paroles que j'écrirai seront à la hauteur de ce que je ressens pour eux...

lundi 19 décembre 2011

Le chaud et le froid...

Kenan m'a dit que c'était dur d'avoir une maîtresse. Je lui ai demandé pourquoi? Il n'a pas voulu me répondre parce qu'une fois de plus un imprévu nous a encore raccouri ce petit moment de bonheur.

S'il ressent les mêmes choses que moi, je comprends très bien que c'est dur d'être amants, c'est dur et délicieux en même temps.  C'est le chaud et le  froid. C'est la satisfaction et  l'insatisfaction. C'est le noir et le blanc. Le gris n'a  pas de place dans une relation extraconjugale. C'est le pur bonheur et ensuite le pur malheur. Ce sont toujours les extrêmes. Et cela n'en finit jamais. Il faut avoir un sacré caractère pour supporter tout cela. L'adultère n'est pas fait pour les gens faibles. C'est en tout cas mon impression.

Des fois, on a des petits moments de répit. On trouve un certain équilibre. Et d'un coup ça peut changer. Les rapports avec l'autre deviennent plus intenses ou bien moins. Et l'équilibre fait place au déséquilibre.

Actuellement, Kenan et moi sommes de nouveau à un niveau d'intensité extraordinaire. Le replongeon dans la vie ordinaire est d'autant plus dur. Pourtant ma vie ordinaire est belle. J'ai aucune plainte à formuler. Au contraire. Mais l'autre vie est paradisiaque, voilà, c'est ça....

Donc, mon moment de répit est terminé, je plonge dans les profondeurs du manque trop fort, trop douloureux. Me revoilà repartie pour un tour....

Non! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette rien...
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé!

Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux !

Balayés les amours
Et tous leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro ...

Non ! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette nen ...
Ni le bien, qu'on m'a fait
Ni le mal, tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette rien ...
Car ma vie, car mes joies
Aujourd'hui, ça commence avec toi ! ....

(vous connaissez tous: Edith Piaf)

 

dimanche 18 décembre 2011

Pas une once de mauvaise conscience

Il arrive à Kenan de culpabiliser. Il aime sa femme. Elle est bonne avec lui. Il n'a rien à  lui reprocher. Je lui ai dit qu'il fallait qu'on se sépare si c'était trop dur pour lui de supporter cette culpabilité et que je désirais pour lui que son bonheur et ne voulais en aucun cas le rendre malheureux. Il ne veut pas entendre parler de séparation mais me dit avoir besoin d'exprimer ce qu'il ressent.

Culpabilité? Mauvaise conscience à cause de ma relation extraconjugale? Je n'en ressens pas une once!  Suis-je amorale pour autant? Non, je me prends juste  le droit de vivre ce qui complète mon bonheur. La vie est si courte et qui sait ce qui m'attend dans les années à venir.

Je vis intensément tous les moments de bonheur. Mon conjoint et moi,  sommes allés nous promener ce matin.. Les arbres, les champs, tout était saupoudré de neige.  C'était d'une beauté à couper le souffle. Il faisait froid. D'un coup, un sentiment de félicité s'est propagé en moi. Alors j'ai tiré mon mari contre moi, l'ai entouré de mes bras, l'ai serré contre moi et j'ai couvert son visage de baisers plein de tendresse. J'ai vu le bonheur illuminer ses beaux yeux bleus.... Tout ce dimanche sera empreint de ce moment magique... Il y en a tant dans une vie. Il faut juste savoir les reconnaître et les vivre. La vie peut des fois être si simple, si belle.

Et demain je vivrai un autre moment de félicité...

mercredi 14 décembre 2011

Désir, quand tu me happes....

D E S I R - ce que je ressens quand je pense à lui. C'est ce que je lui ai écrit en toute simplicité et un échange torride  a suivi ces trois simples mots "Je te désire".

Le désir peut être un moteur si puissant qu'il nous amène a transgresser les règles de la société. Il peut nous amener à vouloir réaliser des fantasmes qui,  quelques mois avant, nous auraient peut-être choqués. Il nous amène à élargir notre horizon en tout point de vue,  tout en le limitant sur la personne tant désirée. Le désir est quelque chose de bien étrange et ...de si magique.

Jamais je n'aurais pensé qu'un homme comme Kenan pourrait pareillement m'attirer. Heureusement j'ai écouté mon intuition et j'ai cédé à la tentation...

Lors d'une rencontre professionnelle on a fait connaissance et lui, un homme qui est pourtant bien habitué aux relations publiques depuis des décennies, il me semblait si maladroit dans ses expressions, dans sa façon d'être. Son regard était attiré comme un aimant par moi.  J'étais venue avec mon partenaire d'affaires et je me sentais un peu mal à l'aise suite à l'insistance des regards  de cet homme en face de moi. Ses propos étaient étranges, pas adéquats à la situation... J'étais sincèrement surprise.  J'avais déjà beaucoup entendu parler de lui et je me l'imaginais si sûr de lui et surtout défendant bec et ongles ses intérêts... Mais là... 

La séance enfin terminée, il nous a tous invités à venir boire un café avec lui. Tous ont décliné l'invitation, sauf moi... Moi, qui avait pris l'habitude de ne jamais accepter d'aller boire un café avec un homme tout seul, n'ayant pas envie qu'on me fasse des avances... Mais là, curieusement, j'ai accepté.

Il devait donc avoir quelque chose dans l'air, les promesses d'une belle histoire.

Quand je pense comme j'étais contrariée de devoir aller à cette séance parce que justement M. X (Kenan) allait être là et je n'avais aucune envie de le rencontrer.... Je m'étais préparée en hâte, contrariée... Quand je lui ai serré la main, je le prenais un peu de haut ;-), pas seulement au sens littéraire ou plutôt ;-) pas seulement au sens littéral.....

lundi 12 décembre 2011

Le cartésien reconnaît l'amour lorsque, malgré lui, .......

Le cartésien reconnaît l'amour lorsque, malgré lui, l'irrationnel le submerge d'étranges et merveilleux émois qui narguent sa raison. Il se découvre idiot, et il aime celaRomain Guilleaumes (A vrai dire)


J'aime bien cette citation... parce que c'est ce que je ressens... :-)

dimanche 11 décembre 2011

J'ai presque peur, en vérité (Paul Verlaine)

"J'ai presque peur, en vérité"  
                                                                                    
J'ai presque peur, en vérité,
Tant je sens ma vie enlacée
À la radieuse pensée
Qui m'a pris l'âme l'autre été,

Tant votre image, à jamais chère,
Habite en ce coeur tout à vous,
Mon coeur uniquement jaloux
De vous aimer et de vous plaire ;

Et je tremble, pardonnez-moi
D'aussi franchement vous le dire,                      
À penser qu'un mot, un sourire
De vous est désormais ma loi,

Et qu'il vous suffirait d'un geste,
D'une parole ou d'un clin d'oil,
Pour mettre tout mon être en deuil
De son illusion céleste.

Mais plutôt je ne veux vous voir,
L'avenir dût-il m'être sombre
Et fécond en peines sans nombre,
Qu'à travers un immense espoir,

Plongé dans ce bonheur suprême
De me dire encore et toujours,
En dépit des mornes retours,
Que je vous aime, que je t'aime !

Paul Verlaine

samedi 10 décembre 2011

Silence radio...

Silence radio des deux côtés. Je me demande si Kenan éprouve également le besoin de se retirer, de prendre de la distance  afin de retrouver un certain équilibre...

Cette distance me fait du bien. Bizarre,  parce que je sais très bien que le moindre petit message de Kenan ferait battre mon coeur de bonheur...

Je sais que psychiquement il n'est pas tellement en forme. Mon coeur me dirait de lui envoyer de petits messages tendres juste pour lui dire qu'il existe pour moi, que je pense à lui, que je le soutiens en pensées. Cette fois-ci je résiste. Ce n'est pas mon rôle. Il a sa famille. Il a ses amis pour cela. Je suis "que" l'amante. Je choisis de rester à ma place. Les petites bulles de bonheur lors de nos rencontres devront suffir.

Ce choix, je l'ai fait avant que mes enfants et mon conjoint me disent qu'ils avaient l'impression que j'étais là sans être là et que je m'étais éloignée d'eux....

Kenan a dernièrement eu les mêmes reproches de la part de sa famille.

En même temps, ce n'est pas seulement  notre relation qui occupe nos pensées, de loin pas. Nous sommes tous les deux professionnellement très pris; de nouveaux projets qui demandent énormément de réflexions, de temps...

Je ne veux pas quitter cet homme. Je ne veux pas le perdre. C'est juste un rééquilibrage, comme il le faut dans toutes les relations, dans tout en fait.

jeudi 8 décembre 2011

"Certitude" de Paul Eluard

Certitude 

Si je te parle c'est pour mieux t'entendre
Si je t'entends je suis sûr de te comprendre

Si tu souris c'est pour mieux m'envahir
Si tu souris je vois le monde entier

Si je t'étreins c'est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir

Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons

* * *

Eternel désir...

Je constate que je suis insatiable..., toujours plus. Est-ce un signe de l'addiction? Je le crains.

Il y a quelques heures je viens de le quitter et ma faim de lui est d'autant plus grande...

Les premières fois avec lui me suffisaient pour me laisser dans un état de satisfaction et de sérénité pendant quelques jours. A présent, cet état ne dure que quelques heures...

Le seul moyen pour me permettre de retrouver mon état d'équilibre souhaité: soit de le rencontrer - ce qui est malheureusement hors question - , soit de me défendre de lui écrire le moindre petit message. Je mets donc sur silence radio, ce qui va m'aider à retrouver mon état normal...

mercredi 7 décembre 2011

Je fais durer le plaisir...

Je l'ai attendue, cette "petite" séance coquine avec Kenan. 

J'ai envie de gâter "mon" amant. Il en a bien besoin - ayant le moral un peu dans les chaussettes, comme on dit. Pour une fois on a pas mal de temps devant nous. Je m'occupe de  tout son corps,  des pieds à la tête. Il est couché sur le ventre, après sur le dos. Ma langue et mes mains se promènent  sur presque chaque centimètre carré de sa peau. Quelle peau douce, si agréable à toucher, à goûter. Mmmm, quel plaisir de m'imprégner de cet homme, de son goût, de son odeur.

Il se détend sous mes caresses. Pourtant une partie au centre  de son corps résiste - pas de détente en vue...

Je ne le touche pas au centre névralgique, surtout pas. Et pourtant il aimerait tant. Je retarde le moment le plus longtemps possible.  Je lui écarte les cuisses toute en douceur et les lui fait lever.  Ma langue devient très coquine. Elle s'aventure dans des zones bien sombres, explorées que par moi. C'est à la limite du supportable pour lui. Il voudrait enfin se sentir enfoncer dans.... Je le fais patienter en entamant d'autres caresses..., en évitant toujours sa virilité si fièrement dressée.

Quand ma bouche prend enfin soin de ce qu'il souhaite le plus depuis le début, quand ma langue mène une danse tout en douceur,  il part dans un voyage long, il décolle et ensuite plane... Je fais durer, encore et encore. Il ne supporte presque plus, c'est un supplice, mais ô combien délicieux. C'est ce qu'il n'arrête de me dire. Que de louanges et de gémissements et de mots doux... Alors enfin je l'accueille en moi, tout en profondeur

et nous partons ensemble dans le septième ciel...

mardi 6 décembre 2011

Une relation extraconjugale demande une grande confiance de l'un et de l'autre...

Cela fait plus qu'une année et demi que nous sommes "ensemble", Kenan et moi. Et vu l'évolution de notre relation, il se pourrait qu'elle dure, et dure encore... Une relation basée sur quoi? En tout cas pas sur un papier signé devant le maire... ;-)

Quand on commence une relation telle la nôtre - on ne se connaissaît absolument pas avant et on "fréquentait" pas pendant des semaines -  il faut une sacrée dose de confiance, ou serait-ce de l'inconscience? Parce que en y réfléchissant bien, on était les deux complètement aveuglés par notre envie de nous retrouver corps à corps. Il y avait  que la pulsion qui nous guidait.
Nous ne nous connaissons pas dans le quotidien, nos défauts, nos petites habitudes et tant d'autres choses. Il est clair que  notre relation se joue sur un autre niveau... le niveau "extra" - "en dehors" justement. Et pourtant nous connaissons des choses tellement personnelles l'un de l'autre, des choses  que nous n'avions jamais osées confier à quelqu'un d'autre...
Il y a donc une confiance profonde qui est en train de se développer entre nous. Fait fascinant quand on pense le peu de choses qu'on partage autrement...

Tout autre chose maintenant:  Je viens de lire un livre "L'amour fou - 17 passions extraordinaires" sous la direction de Valérie Marin La Meslée. J'ai bien aimé ces histoires réelles d'amour . Voilà quelques exemples de ces couples passionnés: Scott et Zelda Fitzgerald/Erich Maria Remarque et Paulette Goddard/Edith Piaf et Marcel Cerdan/Jean Cocteau et Raymond Radiguet etc.

Un autre livre que j'aime beaucoup est "Aimer Coup de foudre, passion et grand amour" de Susan Baur. Elle nous relate des histoires et témoignages et nous montre que le grand amour est une expérience radicale, avec un "avant" et un "après". Peu importe sa durée, ce qui compte c'est qu'il nous ouvre les yeux, nous pousse sur un nouveau chemin. Il nous donne le courage de plonger dans la vie, d'oser changer...

Introduction de ce livre: Un sentiment plus complexe qu'on pourrait le croire / D'abord, la passion / L'oeuvre de la passion / Une quête de sens
Premier partie du livre: Une proposition dangereuse / S'abandonner à l'amour / Grands risques, gros bénéfices / Une histoire d'amour retardée / Du temps qu'il faut pour être prêt à l'amour / Laiser filer le grand amour / Une histoire d'amour avortée / Ceux qui ne voient rien   etc.

J'espère que je vous aurai rendus un peu curieux...

lundi 5 décembre 2011

"Aimons toujours! Aimons encore !..." poème de Victor Hugo



Aimons toujours ! Aimons encore !...

Aimons toujours ! Aimons encore !
Quand l'amour s'en va, l'espoir fuit.
L'amour, c'est le cri de l'aurore,
L'amour c'est l'hymne de la nuit.

Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l'astre dit aux nuages,
C'est le mot ineffable : Aimons !

L'amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c'est le bonheur !

Aime ! qu'on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l'âme
A la jeunesse de ton front !

Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu'on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !

Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !

Soyons le miroir et l'image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l'ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu'un !

Les poètes cherchent les belles.
La femme, ange aux chastes faveurs,
Aime à rafraîchir sous ses ailes
Ces grand fronts brûlants et réveurs.

Venez à nous, beautés touchantes !
Viens à moi, toi, mon bien, ma loi !
Ange ! viens à moi quand tu chantes,
Et, quand tu pleures, viens à moi !

Nous seuls comprenons vos extases.
Car notre esprit n'est point moqueur ;
Car les poètes sont les vases
Où les femmes versent leur coeurs.

Moi qui ne cherche dans ce monde
Que la seule réalité,
Moi qui laisse fuir comme l'onde
Tout ce qui n'est que vanité,

Je préfère aux biens dont s'enivre
L'orgueil du soldat ou du roi,
L'ombre que tu fais sur mon livre
Quand ton front se penche sur moi.

Toute ambition allumée
Dans notre esprit, brasier subtil,
Tombe en cendre ou vole en fumée,
Et l'on se dit : " Qu'en reste-t-il ? "

Tout plaisir, fleur à peine éclose
Dans notre avril sombre et terni,
S'effeuille et meurt, lis, myrte ou rose,
Et l'on se dit : " C'est donc fini ! "

L'amour seul reste. O noble femme
Si tu veux dans ce vil séjour,
Garder ta foi, garder ton âme,
Garder ton Dieu, garde l'amour !

Conserve en ton coeur, sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s'éteindre
Et la fleur qui ne peut mourir !


dimanche 4 décembre 2011

Relations extraconjugales - tout le monde n'a pas les mêmes chances...

(J'ai changé le titre: premièrement il était trop... "racoleur" et deuxièmement je ne savais plus si cela s'appelait "Accro au sexe ou du sexe"... je penche pour le "au"... quoique je suis aussi accro "du" sexe de "mon" amant.... ;-)    Ne m'en voudrez pas de mes petites erreurs de français, ce n'est pas ma langue maternelle... ce que vous aurez sûrement déjà pu constater.)

Si, si, c'est une période exceptionnelle que je vis. Je suis devenue une accro du/au sexe, des caresses, du toucher et du goûter de "mon" amant. Qu'ai-je lu il y a bien des années? Dustin Hoffmann penserait au sexe toutes les ??? quelques minutes par journée. Je ne me souviens plus du nombre de fois. C'était en tout cas impressionant.

Mais maintenant je m'impressionne moi-même.  Devrais-je consulter, docteur? Il semblerait que Kenan ait les mêmes symptômes.  On a décidé de consulter ensemble... ;-).

Pourtant on n'est pas des adolescents, et nous ne souffrons pas d'une tempête hormonale... Quoique, peut-être?

Je me demande comment on arrive encore à travailler efficacement? Tout ce temps qu'on perd en rêveries, en fantasmes, on doit bien le rattraper... D'où ces heures de travail supplémentaires le soir.... ;-))) qui nous arrangent bien....

Il est quand-même plus facile d'avoir une relation extraconjugale quand on n'est pas seulement ouvrier ou ouvrière dans une fabrique... Ce serait intéressant de faire une étude sur le sujet. Est-ce que les cadres ou indépendants auraient-ils plus de relations extraconjugales que les simples ouvriers ou employés? J'en suis convaincue.

L'argent aide à trouver des solutions pour se rencontrer ailleurs, dans un studio, une chambre d'hôtel... Le simple ouvrier n'a même pas cette possibilité, il travaille juste pour subvenir à ses besoins.  Il doit donc combiner autrement.

Une fois de plus, les gens  aisés ont plus de chance. C'est quand même trop injuste. Au moins en amour on devrait avoir les mêmes chances....

Une relation extraconjugale serait donc un luxe?!?!

vendredi 2 décembre 2011

Femme de l'ombre - rôle ingrat; des fois....

Il a insisté comme jamais pour me voir et voilà qu'il a dû reporter notre rendez-vous.

Je ne suis toujours pas habituée d'être reléguée au second plan et pourtant je connais mon rôle d'amante et le joue avec bravour, d'habitude.
Mais ce soir je suis fatiguée. J'ai des journées épuisantes derrière moi et j'aimerais pouvoir me lover dans les bras d'un amant qui est à ma disposition, d'un amant qui passerait la nuit avec moi, qui me ferait oublier tout autour de moi et que j'aimerais également faire planer. Je croyais pouvoir vivre cela prochainement. C'est fichu et je suis déçue.
Je passe de magnifiques moments avec mon conjoint, mais bizarrement il m'arrive que rarement d'oublier complètement le monde autour de moi quand je suis avec lui. Pourtant on passe des moments d'intimité mémorables.
Ce n'est qu'avec mon amant que je suis dans une bulle. Je crois bien que le monde autour de moi pourrait exploser et je m'en apercevrais même pas quand je suis avec lui... Et là, il m'en prive et c'est lui qui voulait absolument me voir. Ma déception n'est que plus grande.
J'ai choisi cette double vie, je le sais bien. Je dois apprendre l'humilité, apprendre à accepter certaines choses...Je ne suis pas encore sur la bonne voie de la zénitude... Il me faudra quelques années d'exercice ;-) avec cet homme qui me trouble toujours autant et qui me fait perdre la tête...

mercredi 30 novembre 2011

Une rencontre d'une nécessité absolue est demandée...

C'est assez rare que nous nous fixons un rendez-vous autant de jours avant... Mais il paraît que c'est absolument nécessaire qu'on se voit la semaine prochaine. C'est ce qu'il me répond quand je lui écris que je n'ai  aucune possibilité de le voir cette semaine....

Une  nécessité absolue? Kenan aurait-il à ce point besoin de me faire l'amour? Serait-il en un tel manque? Ou alors serait-ce autre chose? Une rupture? La fameuse tuile que j'attends? Non, non, on ne peut pas m'écrire des sms plein de tendresse et quelques heures plus tard vouloir me rencontrer pour me quitter? Quoique, les choses changent vite... Rien n'est jamais sûr.

Un petit message ce matin, tellement plein de tendresse et d'amour. Si beau.  Pas de rupture donc...

Ouff, j'ai encore échappé à la tuile...

dimanche 27 novembre 2011

Nietzsche... une citation de plus

J'ai apparamment trop de temps à disposition aujourd'hui pour me "promener" sur les blogs et dans les livres.

Je viens de découvrir une citation de Nietzsche dans le livre de Michel Onfray - "Théorie du corps amoureux", le livre que je n'ai toujours pas terminé de lire. Il m'en faut du temps pour le digérer, à y réfléchir, me poser des questions me concernant. Bref, ci-après une citation de Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, §4:

"Ne pas s'attarder à une personne, fût-elle la plus aimée - , toute personne est une prison et aussi un refuge."

Je suis d'accord que toute personne aimée est une prison et aussi un refuge, mais je me refuse de ne pas m'y attarder à une personne aimée. Je suis à la recherche de la liberté mais en même temps je ne voudrais pas de cette liberté-là. Je préfère être  dans une prison émotionnelle plutôt que d'avoir la liberté absolue et vivre sans me sentir proche de quelqu'un. Pour moi l'amour ou plutôt l'amour partagé est l'essence de la vie.

Et vous, qu'en pensez-vous?

Peur du bonheur...

Il m'arrive d'avoir peur du bonheur que je vis actuellement. Je me dis que cela ne pourra pas continuer ainsi, que c'est trop beau, qu'il va arriver quelque chose: soit une maladie grave à un de mes proches, soit un accident ou je ne sais quoi...

Je me souviens que j'avais déjà cette crainte il y a assez longtemps quand les enfants étaient petits. J'étais heureuse à un point inimaginable. Et maintenant je suis au même point. Au fond tout va bien dans ma vie, aussi bien côté privé que côté professionnel. Tout va si bien que j'ai peur. Les probabilités sont très grandes à ce que cela change.

Bien entendu, j'ai toujours essayé de profiter au maximum de la vie, parce que je suis  consciente que tout peut changer d'un moment à l'autre. Je l'ai déjà vécue d'une manière brutale, cruelle. Après cela  j'ai eu du répit pendant longtemps. Chaque année les probabilités qu'une tuile nous tombe sur la tête augementent et je sens ce moment approcher.

J'ai réfléchi à ce que j'ai écrit dans mon message précédent. Je pourrais répondre à mon mari que lui est aussi l'amour de ma vie mais que j'ai rencontré un deuxième amour de ma vie. Et que ce deuxième amour ne m'empêche nullement de continuer de l'aimer lui, mon mari. Il va de soi que je ne lui dirais jamais ceci!

Depuis que je connais Kenan, j'ai eu des moments où j'avais l'impression de ne plus du tout tenir à mon mari. J'avais toujours du respect, une certaine affection, mais pendant un certain temps l'amour n'était plus vraiment présent dans mon coeur, il me semblait.  Je pense que je l'aurais quitté si je n'avais pas eu de famille et si Kenan n'avait pas eu de famille non plus. Les mois ayant passé,  Kenan et moi avons atteint un autre stade dans notre relation. C'est la vie qui a pris le dessus. Nous ne pouvions pas continuer ainsi. La vie devait reprendre son rythme normal autrement on se serait détruits. C'était un amour qui nous dévorait. Intérieurement on s'était éloignés de nos conjoints.

Maintenant, on a donc retrouvé un certain équilibre et bizarrement cela nous a permis de retrouver l'amour pour nos conjoints, un amour qui s'était caché quelque part dans nos coeurs.

Actuellement j'aime donc ces deux hommes. Je les aime tendrement, passionnément, follement, chacun de manière différente,et je suis heureuse, bien que fatiguée de tous ces rôles que je tiens dans ma vie. Je suis donc comblée par deux hommes qui m'aiment et que j'aime et je me dis que cela ne peut pas durer....

samedi 26 novembre 2011

Amour de sa vie...

Il y a bien longtemps j'ai été foudroyée par les magnifiques yeux bleus de mon futur mari qui ont eu raison de mon coeur de jeune fille... C'était un homme d'expérience, nous avions un grand écart d'âge. Lui, il avait déjà bien vécu, beaucoup vécu aussi, il a eu beaucoup de femmes. Moi j'étais encore toute innoncente, naïve. Je suis tombée follement et épérdument amoureuse de cet homme. Il était beau comme un dieu. Tout devait nous séparer, déjà le grand écart d'âge et bien d'autres choses encore. Mais notre passion, notre amour fou devaient finalement gagner malgré tous les obstacles... Notre histoire pourrait très bien être celle d'un roman à l'eau de rose.

Aujourd'hui l'amour y est toujours. Ce n'est plus le même. On évolue, on change. On a vécu beaucoup de choses ensemble, de belles choses et de bien moins belles. Mon conjoint dit que je suis l'amour de sa vie... Je ne sais quoi lui répondre...

Il se peut qu'on puisse avoir plusieurs amours de sa vie...

mardi 22 novembre 2011

Des petits diables...

Il m'arrive d'avoir des petits diables et dans ces moments-là je taquine gentiment Kenan. J'aurais des fois envie de le provoquer pour le faire sortir de sa réserve.

Il me donne parfois l'impression de se retenir pour surtout ne pas dire quelque chose qui pourrait me froisser. Je ne suis pourtant pas du tout un être fragile et ne suis surtout pas susceptible aussi longtemps qu'on me dit les choses avec respect.

Mais bien entendu, je me retiens également, puisque notre temps est toujours compté. Autant ne pas le gaspiller... Mais cela me titille. Je sens que j'aimerais savoir jusqu'où je pourrais aller avec lui. Je suis comme un enfant qui cherche les limites. A l'aide! Retomberais-je en enfance? Non, ces petits diables en moi aimeraient juste savoir que son amour est illimité et que rien ne pourrait y changer quelque chose.

Ou peut-être alors... j'aimerais être dominé par Monsieur? Mmm, c'est une idée qui me plaît... Vais-je quand même essayer de le faire réagir la prochaine fois?

Coup de fatigue...

Ouff, un coup de fatigue... fatiguée de jouer mon rôle de mère, d`épouse, de fille, de soeur, d'amie... de soignante, d'administratrice, de femme à l'écoute de tout le monde...

Fatiguée de faire partie de la génération "sandwich". Fatiguée d'être le pilier de tout le clan...

Je voudrais m'envoler dans l'insouciance, m'éclater, être folle sans aucune limite, ne plus être raisonnable à la place des autres..., parce qu'eux ils ne le sont pas et moi j'assume...

Je voudrais kidnapper mon amant, m'envoler loin avec lui, faire des folies avec lui  - pas seulement sexuelles - boire, manger, danser, jouer, parler, jouir à l'excès, et, et, et...  Vivre sans souci aucun, sans aucune responsabilité pendant deux, trois jours. Je n'en demanderais pas plus..

lundi 21 novembre 2011

L'imagination...

Il m'arrive de rêvasser, de rêvasser à un monde où les deux hommes qui occupent actuellement mes pensées (un bien plus que l'autre) , qui migrent mon coeur, qui font chanter mon âme, se connaîtraient, s'apprécieraient et me feraient l'amour... ensemble...

Mon imagination s'envole, mon coeur bat la chamade, mon corps est parcouru de doux frémissements rien en y pensant, tout en sachant que ce fantasme ne se réalisera jamais.

Mais les rêves, ne sont-ils pas souvent plus beaux encore que la réalité? J'aime laisser libre cours à mon imagination qui devient de plus en plus fertile, n'ayant plus aucune limite imposée par mon esprit qui était jadis trop rationnel. J'aime me promener dans mon jardin secret, y cueillir d'étranges fruits et fleurs de mon imagination...

Une jolie citation de Joseph Joubert : "L'imagination est l'oeil de l'âme."


vendredi 18 novembre 2011

Petite cure de jouvence

Quand le manque de Kenan commence à être trop pénible, les traits de mon visage se tendent. C'est en tout cas l'impression que j'ai. Souvent j'essaie de me détendre en faisant du sport intensément, ou en me relaxant, mais il y a qu'un seul moyen de parvenir à une détente complète. Me lover dans les bras de cet homme.

Ce n'est donc pas un hasard si je me trouve jeune, belle, épanouie, le visage complètement détendu, aujourd'hui. Déjà hier, en sachant que j'allais le voir, mon visage avait changé, mes traits étaient tout doux.

La rencontre avec lui était le pur bonheur.

mercredi 16 novembre 2011

TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE PREMIER SEXE SANS OSER LE DEMANDER

L'Homme (nouveau) expliqué aux Femmes
de Dr. Gérard Leleu

J'ai dévoré ce livre qui m'a appris beaucoup de choses sur les hommes, moi, qui pendant 24 ans de mariage n'avais plus connu d'autres hommes. Mes expériences avec les hommes étaient limitées à mon mari et à quelques amants avant le mariage...

J'ai acheté ce livre tout au début que je connaissais Kenan et grâce à ce livre j'ai pu lui procurer des caresses qu'il n'avait jamais reçues auparavant.  

Je peux  conseiller ce bouquin à toutes les femmes fidèles et infidèles pour mieux connaître leur(s) homme(s) et leur(s) corps... Bon, je pense qu'il doit y avoir pas mal de femmes qui sont mieux renseignées que moi je l'étais.... Mais pour toutes les autres c'est un livre facile à lire, criblé de conseils précieux et d'informations utiles.


D'ailleurs, j'ai pris à coeur les conseils donnés par Dr Leleu et je peux vous assurer que cela vaut la peine. Kenan pourrait en témoigner, et en partie mon mari aussi....

A ce propos, je suis convaincue que même pour les hommes cette lecture pourrait être utile. Leurs avis m'intéresseraient... tout autant que ceux des femmes qui ont lu ce "traité".

Voilà quelques extraits pour vous mettre en appétit:
Les Hommes aussi ont des fesses
Pleines, rondes, limitrophes du saint des saints - le vagin - que l'on peut aborder par l'arrière aussi bien que par l'avant, les fesses de la femme occupent toute l'avant-scène de l'érotisme et de l'esthétique. En comparaison, les fesses des hommes sont les parents pauvres, on ne les vante pas, ne les chante pas, ne les caresse pas. etc.etc.

Il est vrai que les fesses de l'homme sont sensibles. Lui frôler fait un effet fou à son propriétaire mais il les serre aussitôt. etc. etc.

.... , l'heure est à la fesse et plus précisément au sillon interfessier qui, ayant connu des flatteries digitales, voudrait goûter aux buccales et en particulier à celle de la langue. Celle-ci n'écoutant que son bon coeur entreprend de taquiner, lisser, lécher les versants internes des fesses, commençant par le haut.....
L'homme à rien à dire, il n'a qu'à jouir, son plaisir est si fort que ses fesses tremblent, que son corps frissonne, que sa respiration halète.
etc.etc.

Le clitoris de l'Homme
Il est une zone chez l'homme qui a l'exquise sensibilité du clitoris, c'est le frein du gland, ce petit "filet" tendu sous la verge, entre le bourrelet de la "cerise" et la hampe; il est bourré de corpuscules de volupté de Krause comme l'est le bouton féminin et, comme lui, il est à peine touchable, surtout après quelque temps d'excitation.
D'abord, exposez-le bien en retroussant le prépuce et en le tirant vers le bas puis à vous de réaliser le chef-d'oeuvre. Allez-y subtilement comme vous souhaiteriez que votre homme aborde votre clitoris. Mouillez la pulpe de votre index ou de votre médius et posez-le sur le filet. Ce simple contact procure une sensation extrêmement fine et extrêmement forte à la fois. Puis déplacez légèrement votre doigt; etc. etc.

Une situation torride
Le baiser vulvaire, est le moyen le plus fabuleux de faire jouir une femme. Faire grandir progessivement son désir, faire monter irrésistiblement son excitation, emballer son plaisir, et que cela se fasse à votre visage, c'est fabuleux. L'entendre crier: "Plus fort, plus profond, n'arrête pas!" et avoir l'impression d'être maître du plaisir de cette femme, maître de cette femme, est fabuleux. Sentir soudainement son corps se déchaîner, ses gémissements se faire hurlements à votre bouche, par votre bouche est fabuleux. ....

Et un délire mental
Le baiser vulvaire remue beaucoup de choses dans la tête de l'homme. C'est pour cela aussi qu'il l'aime.
Le  baiser vulvaire donne à voir à l'homme ce qui ne se voit pas, ce qui est caché, non seulement par les vêtements, mais aussi par la position et la configuration anatomique; un lieu qui resterait secret, invisible, inaccessible sans le baiser vulvaire.......

Le massage de la prostate
.... Cette caresse procure à l'home un plaisir érotique intense. La femme qui l'offre est assurée d'entendre des louanges et des hymnes à son égard. Du bout de ses doigts elle peut projeter son homme au zénith....
J'ai procuré un plaisir énorme à Kenan en massant sa prostate...

L'homme et ses fantasmes
.... En plus, les fantasmes peuvent être bénéfiques. Nous avons vu leur rôle ci-dessus. Nous pouvons y ajouter les bienfaits suivants.
- Ils profitent à la partenaire: les fantasmes qui excitent l'amant le rendent plus entreprenant, plus imaginatif et plus doué vis-à-vis de la femme aimée.....

La routine tue le désir
Depuis des années, Madame et Monsiuer Y font l'amour tous les samedis soir après l'émission télévisée de variétés. Ils le font la tête à la tête du lit, en position du missionnaire, sans mot dire, selon le même déroulement et avec la même brièveté. Monsieur  a bien essayé d'autres positions mais devant le peu d'empressement de Madame, il n'a pas insisté; il a tenté aussi d'autres caresses, mais l'accueil de Madame n'ayant pas été délirant, il n'a pas persévéré. Madame, de son côté  a bien suggéré à Monsieur d'aller moins vite, de prolonger la relation, mais on le sait, il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre, aussi  a-t-elle renoncé; elle avait même osé,.....

Je vous assure, ce livre vaut la peine d'être lu!

vendredi 11 novembre 2011

Amant - pour un renouveau dans la sexualité conjugale.... ;-)

Tout était prévisible dans notre vie conjugale: les petits bisous donnés en vitesse, les petits cafés le matin, la - très courte!!! durée d'une relation sexuelle conjugale, les petites attentions, les gestes, tout!!! tout simplement.

Vraiment plus de surprises. Je ne dis pas que le sexe n'était pas bon, mais c'était bien trop court pour me procurer un vrai plaisir  comme je le connais à présent...Le sexe devenait des fois presqu'une corvée parce que je savais que mon mari m'attendait impatiemment dans la chambre à coucher et qu'il attendait son petit quart d'heure ou disons plutôt ses cinq minutes de bonheur sexuel;-). On était de vrais lapins!
Mais moi? Ai-je fait quelque chose pour changer tout cela? Ai-je parlé à mon mari pour lui dire ce que je ressentais, ou plutôt ce que je ne ressentais plus? Non! Ai-je proposé de changement de position ou de réaliser un fantasme ou ai-je fait d'autres propositions pour amener un peu de renouveau dans notre vie sexuelle? Non! Et si une fois ou l'autre mon mari me proposait une nouveauté j'y étais réticente.

Pourquoi  n'ai-je rien entrepris pour changer ou améliorer nos relations sexuelles? Je ne sais pas. Nos relations sexuelles ont perdu peu à peu et insidueusement leur "éclat". Nous ne nous sommes même pas rendus compte que notre vie sexuelle devenait fade... Je répète que mon mari et moi éprouvions quand même du plaisir, mais c'est absolument incomparable avec ce que nous ressentons comme sensations aujourd'hui!

Le hasard ou ... le destin m'a fait rencontrer un homme. Cet homme allait chambouler ma vie et en même temps ma relation conjugale, mais de façon positive.

Kenan et moi avons découvert des sensations et plaisirs jamais connus auparavant. Nous nous sommes libérés l'un l'autre, complètement. Il n'y a ni gêne ni  limites entre nous. 

Pourquoi ne sommes-nous pas parvenus à faire  ceci avec nos conjoints? Parce qu'on avait perdu l'intérêt à améliorer nos relations sexuelles conjugales.

Kenan n'a plus de relations sexuelles avec sa femme. Il n'en éprouve plus aucune envie. Je le crois puisqu'il n'a pas besoin de me mentir. Il le sait très bien. Quand il m'a demandé comment c'était avec mon mari je lui ai répondu franchement que c'était bon à nouveau, que j'éprouvais du plaisir, que les relations sexuelles avec mon mari avaient changé... 

Grâce à Kenan j'ai actuellement vraiment de bonnes relations sexuelles avec mon mari. Grâce à Kenan, j'ai appris à encore mieux me connaître.  J'ai fait découvrir une toute autre sexualité à mon conjoint. Maintenant nous savons jouer de nos corps, nous faire longtemps plaisir. Une relation sexuelle conjugale dure bien plus que cinq minutes actuellement ou alors si elle est si courte, c'est voulu parce que mon mari me prend en vitesse contre une table... ;-)

Pour quelles raisons je continue donc la relation avec mon amant? Parce que j'ai des vrais sentiments pour lui. Et même si le sexe avec mon conjoint est bon et jouissif à présent, j'éprouve de toutes autres sensations avec mon amant.

On a parlé avec mon mari de nos relations sexuelles - conjugales, bien entendu! -  et on se demandait pourquoi on pouvait encore avoir certaines frontières côté sexuel. On se posait la question si c'était parce que nous nous connaissions si bien et depuis si longtemps?

Manque et légèreté

Une chappe de brouillard couvre la région. C'est un temps gris, humide, froid.  Une de ces journées typiques du mois de novembre. Comme il fait beau pouvoir rester à l'intérieur, bien au chaud dans ses quatre murs.  J'ai envie de rester dans mon nid.

Mon amant me manque. C'est étrange parce que je ressens ce manque physiquement. Des tiraillements bizarres dans mon intérieur. Je n'ai plus d'appétit. Toutes mes cellules crient famine. J'ai des envies étranges qui montent en moi. Certains moments vécus avec Kenan remontent devant mes yeux et mon désir, mon ennui de lui deviennent que plus intenses...

Mon conjoint ne saurait et ne pourrait pas combler ce manque étrange, ni avec ses caresses, ni avec des jeux sexuels.

C'est un manque spécifique de Kenan et c'est que lui qui saura assouvir mes désirs...

Ce qui m'étonne est le fait que je me sens bien psychiquement. Il y a de la légèreté en moi, de la joie, une certaine faim de la vie...

jeudi 10 novembre 2011

Pas facile de mener une vie secrète...

D'avoir une vie secrète n'est vraiment pas facile. Je passe peu de temps avec Kenan, mais ce temps est important pour moi, les sentiments que j'ai pour lui sont importants.  Cette relation fait désormais partie de moi, de mon être. Si je ne l'avais plus, je me sentirais comme amputée...

Je suis obligée de taire cette relation si je ne veux pas causer des dégâts dans nos familles respectives.

Je cache donc cette relation avec Kenan aux gens qui me tiennent à coeur. Pour cette raison il me semble que je ne suis vraiment plus authentique.

Ressentez-vous la même chose?

mardi 8 novembre 2011

Enquête d’un gueux sur la spiritualité du sexe

Par Charles Ben Aarsil

 
Questionnant les liens profonds entre l’amour, le sexe et la spiritualité, quelle
tradition a des réponses simples ? Les âges chamaniques ? C’est ce qu’aiment penser les artistes post-modernes, qui soutiennent qu’avant l’âge de l’écriture, du fer et du patriarcat, la femme et la féminité constituaient le sommet de la culture humaine. Ils s’imaginent volontiers qu’à ces époques lointaines les femmes initièrent les hommes au rire et aux jeux de l’amour (seuls à prendre l’initiative, les mâles seraient restés englués dans des manières strictement animales). Ces rêves nous font du bien. Mais des dizaines de milliers d’années plus tard, la question de l’incarnation de l’amour - de l’amour en son épicentre - reste aussi brûlante et drue que l’énigme de la vie. Il se pourrait donc en effet que vivre et aimer soient synonymes. Il se pourrait qu’à l’heure de mourir nous nous posions la question : “Ai-je vécu ?” et que cela veuille immédiatement dire pour nous, sans la moindre hésitation : “Ai-je aimé ?”, et “Comment ai-je aimé ?”, et “Qui ai-je aimé ?”, et “Ai-je saisi toutes les occasions d’aimer ?”, et “Ai-je réellement aimé l’être (ou les êtres) avec qui je prétendais ‘faire l’amour’ ?” Chaque grande culture se situe de façon particulière face à ces questions. Le bouddhisme répond par la pacification. Le judaïsme par la jubilation. Le christianisme par la sublimation... Mais, au-delà des clichés, dans la vraie vie, que les traditions éclairent de leur mieux, et pas toujours de la façon qu’on croit (les chapitres qui suivent nous semblent en être la preuve), la question est d’abord de survivre aux affres de la passion - ou de son absence ! C’est si compliqué d’aimer. Si contradictoire. Si piégeant. Et si merveilleusement inattendu. Avec ce paradoxe insondable : en son cœur se rejoignent la stimulation de l’autre, toujours inconnu, et la tendresse du même, qui se connaît depuis la nuit des temps.

Ci-dessous la suite....

http://www.cles.com/dossiers-thematiques/spiritualites/amour-sexe-et-spiritualite/article/enquete-d-un-gueux-sur-la

lundi 7 novembre 2011

L'amour à n'importe quel âge, quel espoir!

Quel regard pétillant, quel charisme. Rajeuni d'une dixaine d'années. Cette femme a complètement changé. C'est incroyable.Pourtant elle approche les 70 ans. Mais elle vient de tomber "raide dingue" amoureuse.

Voilà la raison pour son changement. Cette joie de vivre qu'elle irradie autour d'elle est incroyablement belle à voir... et fait du bien à l'âme, au coeur.

Elle a perdu son mari il y a très peu de temps. Il était malade pendant des années. C'était éprouvant aussi bien physiquement que psychiquement pour elle.

Et un hasard - ou serait-ce le destin ? - l'a amenée a faire connaissance avec cet homme, dont elle est follement amoureuse aujourd'hui.

Jamais de la vie elle ne s'attendait encore à une chose pareille. Maintenant elle se comporte comme une  adolescente, attendant avec impatience un coup de fil, un petit sms de son amoureux. Se rappelant de chaque mot que son amoureux lui a dit, lui a écrit. Et pour lui c'est la même chose.

D'entendre cette histoire me fait chaud au coeur, me remplit de joie et de plaisir.

Il n'y a rien de plus beau au monde que l'amour! A n'importe quel âge! Quel espoir!


Cadeau de la vie

J'aime deux hommes. Il n'y a rien à faire, c'est ainsi.

Pour des raisons professionnelles j'ai dû m'absenter pendant quelques jours. Quelles retrouvailles douces et délicieuses avec mon conjoint!

Et je suis sûre que dans quelques jours - j'espère - je pourrai vivre des retrouvailles tout aussi délicieuses avec Kenan.

Au fond, j'ai de la chance. Deux hommes me disent et me répètent qu'ils m'aiment et je les aime en retour. Que voudrais-je en plus? C'est un cadeau magnifique que la vie me fait. Il y a une seule chose à faire: en profiter aussi longtemps que possible :-)

dimanche 6 novembre 2011

samedi 29 octobre 2011

Michel Onfray - théorie du corps amoureux (pour une érotique solaire)

J'ai acheté ce petit livre il y a quelques mois déjà. Lire un livre de Michel Onfray demande du temps, du calme, en tout cas pour moi. Donc je l'ai juste feuilleté jusqu'à présent. J'espère trouver le temps la semaine prochaine pour le lire le soir avant de m'endormir.

En survolant les pages, j'ai piqué la citation suivante:

"L'amour d'un seul être est une barbarie car on le pratique aux dépens de tous les autres (...)."
Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, § 67

A méditer :-)) .

J'ai apparemment le sens du dévouement pour la société... ;-)

Les priorités...

Etant au téléphone avec une personne qui me connaît très bien, elle me dit d'avoir l'impression qu'il me manquait ma joie de vivre habituelle..., mon mari m'a fait la même remarque. Il faut donc que j'établisse dans ma tête une liste des priorités, il faut que je revienne sur terre et que je donne la place qu'il convient à cette relation extraconjugale!

C'est vrai que je suis quelqu'un de positif. D'habitude je trouve du positif dans la plupart des situations de ma vie. Ce qui doit des fois  être agaçant pour certaines personnes, d'ailleurs...  Bref, passons.

Je pars la semaine prochaine. Je vais donc avoir du temps, du moins je l'espère, à remettre les choses en place dans ma petite tête...

vendredi 28 octobre 2011

Plaisir purement sexuel

Malgré toute attente, on a pu se voir. Un moment volé au quotidien empreint de soucis.

L'attirance toujours aussi grande; les sensations toujours aussi intenses.

C'étaient une rencontre purement sexuelle, sans émotions.  Bizarre, ce sentiment. Il y avait de la distance entre nous. Venait-elle de moi? Venait-elle de lui? Etaient-ce les soucis qui le préoccupaient et qui ne lui permettaient pas de se lâcher corps ET AME? Et moi j'ai juste réagi à son comportement? Les corps étaient comme détachés de notre émotionel, de notre spirituel.

On aurait pu être des personnes qui se sont fixé rendez-vous à travers  le net, qui ne se connaissaient pas et qui avaient juste envie de s'envoyer en l'air comme ça. Rien que pour le plaisir.

Sexuellement une rencontre formidable, comme toujours. Du sexe animalier. Pas le moindre geste de tendresse. On a pris notre pied. Du plaisir physique pur, cru. Après: les corps en sueur, satisfaits, épuisés.

Mais ni coeur ni âme y étaient. Cela m'a laissé comme un goût d'inachevé. Mon coeur était  en manque de lui, l'est toujours...

MAIS pendant ce moment de plaisir sexuel pur, il a oublié ses soucis. C'est bien.

mercredi 26 octobre 2011

Dure, dure l'attente d'un prochain rendez-vous...

Malgré ma compréhension  pour la situation que Kenan vit actuellement, il m'est vraiment pénible de ne pas le voir, en chair et en os! Il me semble que cela fait une éternité que je ne l'ai pas serré dans mes bras, que je ne l'ai pas embrassé, que je n'ai pas caressé son visage et que je n'ai pas pu sentir son odeur, une odeur qui m'attire comme une abeille est attirée par une fleur... . Sans parler du reste... :-(



lundi 24 octobre 2011

Impuissante, frustrée et même triste

Je parlais de compartimentage dans mon précédent message et que j'y arrivais actuellement assez bien.  Mais
entre-temps cela a déjà changé. J'évoque les raisons ci-après.

On a eu un vif échange de sms hier soir tard avec Kenan, ce qui est exceptionnel parce que normalement nous ne nous écrivons pas pendant le week-end.

Il a des soucis avec un des membres de sa  famille qui est malade et Kenan en est très touché. Etant obligé d'être très présent pour cette personne,  nos rencontres vont se faire encore plus rares. Mais ce n'est pas bien grave, parce que je sais  et lui crois enfin qu'il tient à moi et qu'il tient également à poursuivre notre relation coûte que coûte.

Ce matin encore j'étais très occupée et ne pouvais même pas me permettre de penser à mon amant. Par contre j'ai le temps maintenant et fini le compartimentage. Ce qui est frustrant, c'est mon impuissance face à ce qui arrive à Kenan, à l'homme que j'aime et que j'aimerais pouvoir soutenir activement dans des moments difficiles de sa vie. Dans un tel moment je damne mon rôle d'amante, de femme de l'ombre. Mais bien entendu, je dois  me résigner à me contenter de ce rôle-là. Tout ce que je peux faire, c'est de le soutenir par mes messages et à travers mes pensées. Pourtant j'aimerais tant le serrer dans mes bras, lui dire que je suis là pour lui, qu'il peut compter sur mon soutien, sur mon écoute, sur mes  caresses qui sauraient apaiser ses angoisses. Mais c'est impossible.

Cette impuissance est extrêmement frustrant et me rend triste.

dimanche 23 octobre 2011

Il semblerait que les hommes comparti-mentent...?

Mon amant ne sait pas mentir activement  à sa femme. Bizarrement cela m'attendrit. Bien sûr on pourrait qualifier son comportement de "prendre le moins de risques possible" ou si on était méchant "de lâcheté".  Mais non, je suis touchée par son comportement, même si c'est à mes dépens parce que cela limite nos possibilités de nous voir.

(Juste pour expliquer ce que j'entends sous "mentir activement": c'est quand on invente des choses. Lui, il me rencontre quand il est censé se trouver au travail ou quand il est en déplacement. C'est pour moi un "mensonge passif".)

J'aime également le savoir un bon époux et un bon père. On pourrait remettre en question son statut de "bon époux". Mais à mes yeux, il ne fait pas de mal à son épouse aussi longtemps qu'il arrive à compartimenter, c'est-à-dire qu'il ne laisse pas prendre notre relation le dessus sur la relation avec sa femme. Le compartimentage serait un talent, qui serait presque le propre de l'homme infidèle? Je n'en sais rien. Mais sincèrement, je préfère que ce soit comme cela. Je n'aimerais pas savoir Kenan tout malheureux dans sa relation conjugale parce qu'il n'arriverait plus à faire la part des choses. Si j'étais libre et que je le voudrais que pour moi, je réagirais autrement, certainement... Puisque ce n'est pas le cas, cette relation, telle que nous la vivons, me convient.

De mon côté, j'essaie également de compartimenter et j'y arrive pas mal ces temps-ci. Pourvu que cela dure :-)

Et vous, les hommes et les femmes infidèles, arrivez-vous bien à compartimenter?

mercredi 19 octobre 2011

Fantasme de mon amant: me faire "avaler" un oeuf d'une autre façon.... et quelques conseils taoistes pour les hommes

LE KUNG FU SEXUEL DE LA FEMME

par Véronique Lesueur
Pour les femmes : musculation de la  » chambre de béatitude »
L’entraînement du lotus rouge
Pour se préparer à l’amour et pouvoir parfaitement contrôler les contractions de la chambre de béatitude féminine autour de la  » tige de jade « du partenaire, les geishas avaient coutume d’introduire dans leur vagin un oeuf de pierre ou de bois vernis qu’elles s’ingéniaient à déplacer à l’intérieur d’elles-mêmes. Les adeptes du tao sexuel peuvent perpétrer cette tradition millénaire en pratiquant le même exercice deux à trois fois par semaine à l’aide des  » boules de geishas » toujours commercialisées dans nos sex-shops

1. Avant toute pratique, nettoyer l’oeuf (ou la boule) très soigneusement
2. Se masser les seins pour se relaxer, utiliser du lubrifiant pour ne pas risquer de meurtrir la  » caverne de jade « .
3. Adoptez la position de base pour cet exercice: la position du cheval, pieds bien à plat en écartement égal à la largueur des épaules; chevilles et genoux légèrement pliés, menton baissé, cou et colonne vertébrale alignés.
4. Introduisez l’oeuf dans le vagin, le côté le plus renflé de l’objet en premier. Visualisez et contractez l’ensemble des muscles responsables de la fermeture de l’orifice vaginal externe, pour conserver l’oeuf dans la cavité.
5. Inspirez et contractez les muscles qui se situent plus haut dans le canal vaginal, à l’entrée de l’utérus. Inspirez et serrez encore en augmentant progressivement la pression sur l’oeuf. Lorsque vous avez le sentiment de bien tenir l’oeuf. faites-le monter et descendre doucement. Accélérez progressivement le rythme de ce va-et-vient interne. Reprenez votre souffle quelques instants.
6. Faites ensuite bouger l’oeuf de gauche à droite lorsqu’il est au plus haut dans le canal vaginal
7. Faites redescendre l’oeuf au bord de l’entrée du canal et essayez de reproduire le même mouvement.
8. Associez tous les mouvements, faites bouger l’oeuf de droite et de gauche en le faisant monter et descendre. Lorsque vous serez parvenue à une parfaite maîtrise de cette technique, il vous sera même possible de faire entrer l’oeuf dans votre vagin par simple force d’aspiration de votre  » lotus rouge une dextérité dont pourra évidemment bénéficié aussi le  » pic du plaisir  » de votre partenaire.
Les soins des geishas
Les geishas avaient coutume de s’épiler le pubis ne tolérant éventuellement qu’un léger duvet pour mieux profiter de l’extrême sensibilité de la peau à cet endroit. Elles savaient que la peau notre première zone érogène.
Les secrets de la pénétration
Lin médecin taoiste du XVIIe siècle, le sage Li Tung-Hsuan Tzu, a fort poétiquement décrit neuf styles de pénétration permettant à l’adepte du tao de l’amour de moduler le plaisir de sa partenaire, en variant la direction, la vitesse et la profondeur du coït
  • Frappez a droite et à gauche comme un brave guerrier perçant les rangs ennemis.
· Soulevez-vous et plongez soudainement comme un cheval sauvage se frayant un chemin à travers un   torrent  de montagne.
  • Rentrez et retirez-vous comme une nuée de mouettes jouant au-dessus des vagues.
  • Effectuez des pénétrations profondes et de petits coups taquins et superficiels, tel un moineau picorant des grains de riz.
  • Pénétrez superficiellement puis plus profondément, vers la droite et vers la gauche, comme tomberait une grosse pierre s’enfonçant dans la mer.
· Rentrez lentement dans son vagin, à la manière d’un serpent dans son nid.
  • Chargez rapidement, tel un rat effrayé regagnant son trou Survolez et frappez comme un aigle fonda des cieux sur un lièvre en fuite.
  • Remontez et replongez profondément, comme une nef sur les flots bravant un vent sauvage. Et le grand typhon de l’orgasme taoïste submergera les amants comblés…

Les mouvements en spirale.
Beaucoup d’hommes, lorsqu’ils font l’amour, ne stimulent qu’une petite partie de la  » caverne de cinabre  » de leur amante. Mantak Chia, un maître occidental du tao sexuel d’aujourd’hui préconise certains mouvements très simples pour combler cette lacune:
 » Le kung-fu sexuel recommande des mouvements en spirale plutôt que des pénétrations rectilignes.
Au lieu de pousser d’avant en arrière, l’idéal est de « visser » vos hanches ou votre sacrum, d’abord dans un sens puis dans l’autre. selon le tao, un clou qui s’e fonce tout droit est facile à retirer, mais une vis reste longtemps fixée…  »

Il neige...

Il neige - des gros flocons qui ont l'air tout doux. C'est la première neige depuis l'hiver passé.

Avant j'ai vu un petit écureuil passer devant ma fenêtre. Il tient une noisette dans ces petites pattes et va la cacher. Un va-et-vient sans cesse. Trop belle cette petite bête, toute excitée par la première neige, peut-être même effrayé parce que les provisions ne sont pas encore complètement faites...

J'aime le moment de la première neige, un changement. Cette matière douce nous enveloppe et le monde est tout d'un coup plus calme. On est comme dans une bulle. C'est beau.

mardi 18 octobre 2011

Deux "Maximes" de Rochefoucauld

 "L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu."  D'accord avec Rochefoucauld. Je dois avoir une grande passion alors...


"Si nous résistons à nos passions, c'est plus par leur faiblesse que par notre force."  Mon accord avec cette maxime est mitigé. Je ne pense pas que c'est aussi simple que cela. On peut être dévoré par une passion extrêmement forte et il peut en même temps exister en nous un dernier sens de certaines responsabilités. Je pense que plus on avance en âge, plus le sens des responsabilités augmente. En même temps on a une vie bien plus longue derrière nous et cela devient de plus et plus difficile
de chambouler cette vie. Est-ce le sens de la responsabilité ou une certaine lâcheté ou le confort, ou les habitudes qu'on n'aimerait pas changer?

 Par contre, je peux très bien imaginer qu'à trente ans j'aurais pu tout faire pour vivre l'amour avec Kenan au grand jour. J'aurais certainement été assez égoïste et assez forte pour affronter tout à ce moment-là.

Mais maintenant j'ai toute une vie, bâtie avec mon conjoint et avec mes enfants. Tout cela, on ne le détruit pas comme cela. Je pense également à la femme de Kenan, à ses enfants, à son entourage.

Qu'est-ce que vous en pensez?

lundi 17 octobre 2011

Evolution

C'est incroyable comme on peut changer! J'ai parlé dernièrement avec une amie proche qui - étant bien plus jeune que moi - se pose sans cesse des questions sur sa vie. Nous avions déjà discuté de toutes ses interrogations  il y a deux ans, je m'en souviens très bien. Et je lui avais dit que j'avais bien de la chance parce que je ne me compliquais pas la vie avec tant de questions et que j'acceptais la vie telle quelle et si jamais je devais une fois ressentir l'envie de changer que je ferais le nécessaire dans ce cas-là.

Donc j'ai parlé dernièrement avec cette amie et je lui ai confié certaines choses sur ma vie actuelle et que j'avais énormément d'interrogations concernant ma vie et la vie en général et que j'avais sans cesse des pensées et des  émotions complètement contradictoires. Elle  riait et me rappelait gentiment notre conversation d'il y a deux ans...

Des fois je me dis que je fais peut-être ma crise de la cinquantaine ou bien alors je subis les hauts et les bas hormonaux de la pré-préménopause? Quelle horreur! Je n'ai pas envie que ce soit cela. J'ai envie de penser que j'ai passé d'un être très rationnel à un être plein d'émotions et de contradictions et d'une profondeur d'âme insoupçonnée.... ;-)

Non, non, je ne veux pas que ce soit la crise de la (bientôt) cinquantaine. Je me sens super bien dans ma peau. Je n'ai pas peur de vieillir. J'accepte les ridules autour de mes yeux qui montrent que je souris souvent et les rides sur mon front. Je n'ai aucune envie de me botoxer. Et je n'aurais pas envie d'être plus jeune. J'aime bien l'âge que j'ai, l'expérience accumulée. Bon, j'avoue, si on m'enlevait cinq ans, cela ne me dérangerait quand même pas...

Par contre, l'envie me titille  des fois  de monter une nouvelle entreprise dans un domaine que je n'ai pas encore touché mais qui me passionne et après je me dis qu'il faudrait quelques années d'investissement personnel très, très intense, sans parler du côté financier, et quand l'entreprise marchera - peut-être - je serais à une dizaine d'année de la retraite... Pourquoi penser si loin? Pourquoi toujours planifier pour dix ans,vingt ans, trente ans? Pourquoi ce besoin de sécurité? Dans un mariage aussi? Pourquoi ce serait pour la vie? On pourrait faire des contrats de cinq ans, renouvelables en cas d'accord des conjoints... Cela nous obligerait à remettre notre mariage en question. Les conjoints seraient obligés de parler de leur relation et ils seraient obligés à y réfléchir avant de renouveler le contrat. Ce ne serait pas une bonne idée cela? Ou alors pas de mariage du tout? Je n'en sais rien. La formule idéale n'existe pas, ou pas encore. Et on est tous tellement semblables et quand même si différents.

Quand j'étais plus jeune, il était clair pour moi que s'il m'arrivait de tomber follement amoureuse d'un autre homme, je quitterais mon mari. Tout était clair dans ma tête. Je ne me suis pas rendue compte qu'on ne laisse pas si facilement une vie commune derrière nous, même si on est passionnément amoureux. Il y a tellement de choses dont on tient compte. Si la relation avec le conjoint est toujours agréable, paisible, même teintée d'affection, de tendresse, d'amour - comment quitter ce conjoint? Comment le rendre si malheureux? Et après il y a les enfants qui croyaient que tout allait pour le mieux. Comment détruire leur monde? Après il y a la famille proche, les amis.

J'ai toujours eu de la peine à comprendre les gens qui ne suivaient pas leur passion, qui ne vivaient pas leur vie comme il l'aurait souhaité. Je crois bien que mes idées étaient un peu simplistes. Je crois bien que je n'avais pas évoluée. Je suis restée pendant des dizaines d'années dans un monde "noir ou blanc" comme on l'est à l'adolescence. Pourtant je revendiquais toujours le gris, que tout avait des nuances, que la vie n'était pas aussi simple que cela. Mais moi-même, dans mon for intérieur, j'étais faite de noir et de blanc.

Je crois bien que je suis devenue adulte. Quelle tristesse! ;-)!   Moi, qui croyais que je n'étais pas compliquée, que face à mon amie précitée je me sentais même comme un être superficiel.... J'ai fait des progrès dès lors. Je me pose des questions sur tout, la vie, ma vie, le sens et ainsi de suite. Je commence même à m'intéresser au monde et ne fonce plus simplement la tête baissée. Tout est nuances maintenant. Quelle évolution ma "vieille"!!!

samedi 15 octobre 2011

Le mot "aimer"

Kenan m'envoie des sms avec de belles déclarations d'amour qui m'émeuvent. Il m'a confié certaines choses très personnelles, ce qui me touche profondément. Il me témoigne sa confiance et ceci a presque plus de valeur pour moi que ses mots d'amour...

Ce qui m'attriste quelque peu, c'est que ces magnifiques trois mots "je t'aime" donnent l'impression d'être presque banaux. Le mot "aimer" est si souvent utilisé, aussi bien pour une personne dont on est follement amoureux que pour une bonne "minestrone".... Il n'est donc pas si étonnant que ces trois mots aient perdu un peu de leur magie, non? Mais c'est vraiment dommage à mes yeux. Ah, si j'étais encore toute jeune, je crois bien que j'étudierais la langue française pour savoir m'exprimer avec subtilité, pour pouvoir mettre des mots exacts sur ce que je ressens.

Lire un bon texte, écrit d'une façon  clair et quand même poétique, est un vrai plaisir pour moi. Des fois, en lisant certains blogs, je me régale vraiment.

Je constate que j'ai dévié de ce que je voulais écrire...

Mais cela m'amène à me demander ce que les trois mots d'amour que j'exprime à Kenan, à lui spécifiquement, signifient pour moi? Et les mots d'amour qu'il me dit? Que veulent-ils dire pour lui????

Jusqu'à ce que je connaisse Kenan, je ne me posais pas ce genre de questions.  Bref, l'amour que je ressens pour Kenan inclus quoi? C'est bougrement difficile à savoir!

Le sentiment  "amour" pour Kenan inclus: de la passion - déchirante des fois, du désir - tellement fort que presqu'insupportable, de la tendresse - énorme, de l'affection - profonde, de l'admiration pour l'homme qu'il est, du respect pour lui. J'en oublie certainement...