mercredi 30 mai 2012

Une affaire...

...de cul

...de coeur

...avec amour

...pour toujours

...sans affaires

...à refaire.

lundi 28 mai 2012

Célébrer l'intensité de la vie...

Ce qui manque à l'homme, c'est l'intensité. (Carl Jung)

Pourquoi tant de personnes éprouvent-elles ce besoin, tout comme moi, de s'échapper du quotidien en ayant une relation extraconjugale? Parce que nous cherchons à vivre intensément. Nous avons certainement perdu cette intensité dans notre vie de tous les jours. Avec nos amants et nos amantes nous célébrons l'intensité de la vie. C'est dans ces moment-là que nous nous sentons vivre, revivre, renaître. Et si nous le pouvions, nous aimerions ressentir cette intensité bien plus souvent, si c'était possible TOUJOURS, tout en sachant que c'est en réalité impossible. Mais on tient à ce rêve, ce désir secret.

Ressentez-vous la même chose, ou ai-je affirmé des choses qui sont vraies que pour moi-même?



samedi 26 mai 2012

La liberté fait plus peur que la contrainte...

Voilà une phrase dans le livre de Thomas D'Ansembourg "Cessez d'être gentil soyez vrai!". J'aime ce bouquin qui contient selon moi beaucoup de vérités. Je peux que le recommander chaudement.

Un petit extrait:
J'agis dans la joie d'aimer ou dans la peur de ne pas être aimé?
Même au sein du couple où l'on pourrait rêver que tout soit confiance, sécurité affective, abandon dans l'amour, que de peurs! "Si je fais ceci, que va-t-il croire ou dire? Si je m'engage là-dedans, que va-t-elle penser? Il faut que je fasse ceci ou cela, sinon il ou elle va être triste, fâché(e), déçu(e), etc." Tant de comportements sont guidés non pas par la joie de donner, mais par la peur de ne pas recevoir en retour. J'achète l'amour, j'achète l'intégration, j'achète l'appartenance. Ce n'est pas l'échange généreux d'amour dans un esprit d'abondance, c'est l'économie de subsistance.
Beaucoup de personnes vivent dans un rapport de projection et de dépendance: "Je ne peux pas vivre seul, tu ne peux pas pas vivre seul. Je meurs si tu t'en vas, tu meurs si je m'en vais. Je m'appuie sur toi, tu es le père (ou la mère) que je n'ai pas eu(e), je suis l'enfant à qui tu as besoin de prodiguer tous les soins que tu n'as pas reçus. J'attends que tu me protèges et me rassures éternellement, tu attends de pouvoir me consoler éternellement. Ensemble, nous tentons de combler nos manques, insatiablement."
Il me paraît que bien peu de gens vivant en couple sont vraiment en relation, de personne à personne, dans un rapport de responsabilité, d'autonomie et de liberté, dans lequel chacun se sente la force et la confiance de dire: "Je suis à même de vivre et de trouver la joie sans toi, tu es à même de vivre et de trouver la joie sans moi, nous avons l'un et l'autre cette force et cette autonomie, et en même temps, nous aimons être ensemble parce que c'est encore plus joyeux de partager, d'échanger et d'être ensemble. Ensemble nous ne tentons pas de combler nos manques, mais d'échanger la plénitude!"

Kenan et moi planifions en quelque sorte notre avenir ensemble.
Non, non, nous ne voulons pas quitter nos conjoints respectifs auxquels nous tenons?, lesquels nous aimons? ou auxquels nous sommes attachés?... Non, c'est un autre avenir qui se profile à l'horizon. Cet avenir-là fait forcément évoluer notre relation. J'y veillerai à ce que nous ne comblions pas nos manques, mais à ce que nous échangions la plénitude!

Peu à peu...

Peu à peu notre relation évolue.

Peu à peu nous nous découvrons sous d'autres aspects.

Peu à peu nous laissons tomber nos dernières protections.

Peu à peu nous nous ouvrons pour laisser une vraie place à l'autre dans nos vies respectives.

Peu à peu une confiance sur un autre niveau s'installe.

Peu à peu nous apprenons à nous connaître, hors l'intimité.

Peu à peu, à tâtons, nous avançons.

jeudi 24 mai 2012

Une journée de poèmes...

J'ai le temps aujourd'hui, le temps de me prélasser dans un fauteuil, ordinateur sur les genoux, une tasse de café noir fumant sur une petite table à côté de moi, odeur du café, rayon de soleil caressant mes jambes. Je suis bien. Le bonheur d'avoir du temps pour moi, rien que pour moi. Je fouille dans les entrailles de google, trouvant des trésors, des poèmes qui ravissent mon coeur. Je ne peux pas faire autrement que de partager ce plaisir. Je suis si admirative devant ce don des poètes, ce don de savoir mettre des paroles si justes et si belles sur les émotions. Je considère la lecture de ces poèmes comme un cadeau que les auteurs me font.

Il m'arrive de me poser la question ce qui serait le plus terible pour moi. Perdre la vue ou l'ouïe? J'aime tellement lire. Je suis une dévoreuse de livres de toutes sortes. Les planches de mes étagères se courbent sous le poids de mes livres. J'en ai tant,  il m'est si difficile de m'en séparer. Mais la musique est d'une importance indéscriptible dans ma vie aussi, ces magnifiques mélodies de la musique classique, du blues, du rock, des ballades. Il y en a tant qui me font vibrer et qui me revigorent chaque jour. Alors la vue ou l'ouïe? Par bonheur le choix ne s'impose pas!

Pour le plaisir encore un poème magnifique de Louis Aragon:

Nous dormirons ensemble

Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensembles
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble

Louis Aragon

Et encore un autre... poème de Verlaine

Si tu le veux bien, divine Ignorante

Si tu le veux bien, divine Ignorante,
Je ferai celui qui ne sait plus rien
Que te caresser d'une main errante,
En le geste expert du pire vaurien,

Si tu le veux bien, divine Ignorante.

Soyons scandaleux sans plus nous gêner
Qu'un cerf et sa biche ès bois authentiques.
La honte, envoyons-la se promener.
Même exagérons et, sinon cyniques,

Soyons scandaleux sans plus nous gêner.

Surtout ne parlons pas littérature.
Au diable lecteurs, auteurs, éditeurs
Surtout ! Livrons-nous à notre nature
Dans l'oubli charmant de toutes pudeurs,

Et, ô ! ne parlons pas littérature.

Jouir et dormir ce sera, veux-tu ?
Notre fonction première et dernière,
Notre seule et notre double vertu,
Conscience unique, unique lumière,

Jouir et dormir, m'amante, veux-tu ?

Paul Verlaine

Il pleure dans mon coeur - Paul Verlaine

Il pleure dans mon coeur

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

Paul Verlaine

Je vais bien. Je le  trouve juste beau, ce poème. Il me parle, sans que je me trouve dans cet état d'âme.

Que serai-je sans toi - Louis Aragon

Que serais-je sans toi?
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

LOUIS ARAGON

mercredi 23 mai 2012

Echappatoire

J'adore mes enfants, les aime en dessus de tout. Sans aucune hésitation je donnerais ma vie pour eux. Mais il est vrai que ce rôle de parent m'emprisonne. Mes enfants étaient désirés par les deux parents. C'était donc un choix très conscient que nous avons fait, d'ailleurs le meilleur choix que nous ayons jamais fait. Pour rien au monde je ne voudrais pas être mère de ces enfants. MAIS, il faut voir la vérité en face. Ces cheres têtes blondes nous emprisonnent. Ou disons-le autrement. On s'emprisonne tout seul dans ce rôle de parent. On se dit qu'on n'a pas le droit de faire ceci ou cela parce qu'il faut servir d'exemple. On devient raisonnable.

Il est donc évident que ma relation extraconjugale est un échappatoire. Parce qu'il n'y a pas pire surveillant qu'un enfant. "Tu vas où? Tu fais quoi? Pourquoi tu rentres tard? Tu rentres quand? etc. etc." Et les réponses doivent être prêtes parce que nos cheres enfants détectent facilement s'il y a anguille sous roche.
En m'engageant dans la relation avec Kenan, cette relation qui est connue que par nous deux et vous...., nous nous échappons de notre vie de tous les jours, nous transgressons les frontières comme des adolescents, nous échappons à nos toutes puissantes familles omniprésentes respectives, et nous nous retrouvons dans notre bulle, bulle de bonheur et de plaisir. Nous voudrions que cela dure, que toutes ces obligations familiales et professionnelles et sociales ne nous emprisonnent plus, pour un long moment pendant lequel nous oublions tout, où nous sommes que deux êtres qui se sont cherchés et qui se sont trouvés et qui se retrouvent pour puiser des forces pour la vie de tous les jours. Après chaque rencontre nos coeurs chantent, nos corps vibrent encore dans la mémoire des caresses reçues, de ces émotions et sensations ressenties, et en même temps un voile se couche sur notre âme parce que nous avons été  obligés de nous séparer à nouveau.

mardi 22 mai 2012

Ebauche de quelques pensées...

Souvenirs de jeunesse: des idées toutes faites, idéalistes, noires ou blanches, aucune nuance. Cette pensée a traversée mon esprit en discutant de politique - faut ce qu'il faut - à table avec nos enfants.

Aujourd'hui je suis faite de nuances. J'aimerais parfois  bien avoir ces idées et ces opinions si claires, si tranchées comme mes enfants. Il m'arrive  de presque envier ces personnes qui croient dur comme fer à leur cause,qui ont cette foi inébranlable. Cela rend la vie tellement plus facile d'un côté. Les choses sont claires. Nul besoin de se poser des questions. C'est ainsi et pas autrement.

La liberté de penser n'est pas facile à gérer. On doit se construire son monde soi-même. On doit se faire ses opinions et sans cesse les adapter puisque on est en éternelle évolution. Non, il n'est pas facile d'être une personne libre à agir et à penser. Mais cette liberté est si précieuse. Pour rien au monde j'aimerais la perdre.

Et je me prends la liberté d'aimer un deuxième homme et si je devais défendre cette cause-là, je la défendrais également avec bec et ongles. Nul n'a le droit de disposer d'un autre. Je suis donc libre d'agir, mais d'agir avec nuances, c'est-à-dire en cachette, malheureusement.

J'ai eu un entretien avec ma mère dernièrement, une dame dépassant les quatre vingt ans. On parlait de relations extraconjugales. Quelle n'était pas ma surprise de constater que ma maman avait une façon de penser qui rejoignait la mienne. Elle est pour la liberté de chacun. Elle est pour la liberté d'aimer, de profiter de la vie autant qu'on peut, en causant le moins de mal possible. Puisque, malheureusement, nous ne sommes pas encore assez évolué pour pouvoir vivre nos amours - les uns et les autres - en toute liberté et sans nous cacher.

Voilà quelques pensées, pas très élaborées, pas très claires, mais c'est déjà une ébauche... pondue en vitesse.

samedi 19 mai 2012

Un demi-siècle... réflexions et remerciements

Impressionnant. Un demi-siècle. Cinq décennies. Plus que 2600 semaines. Plus que 436'800 heures. C'est ce que j'ai derrière moi comme temps de vie. Et je ne me sens pas pour autant comme une vieille peau. Non, je me sens jeune. J'ai une énergie à faire pâlir les plus jeunes. Ma faim de vie est énorme. Ma joie de vivre est débordante. Je ne suis ni maniaco-dépressive, ni sous influence hormonale incontrôlable.
Il est vrai que j'ai la chance de paraître bien plus jeune que je le suis en réalité. De bons gènes et le sport. C'est une aide. Il est vrai. Mais en vérité, mon vrai remède pour toute cette énergie et la joie de vivre est quand même l'amour, que ce soit l'amour extra-conjugal ou conjugal.

Mais sans avoir passé par l'amour extra-conjugal, je ne serais pas au point où je suis aujourd'hui. Cet amour-là m'a permis d'évoluer. Grâce à lui je vis une renaissance. Grâce à lui ma vie a gagné en couleurs, en mélodies, en poésie. Grâce à lui, je sais à nouveau comme la vie est précieuse, belle.Grâce à lui le monde s'est ouvert à moi parce que je sais à nouveau regarder avec les yeux grands ouverts et écouter avec les oreilles grandes ouvertes également, comme une enfant.  Après de longues années de mariage, d'éducation d'enfants et, et, et..., j'avais un peu perdu cette capacité d'émerveillement. Aujourd'hui je me surprends souvent à redécouvrir le monde comme s'il était tout nouveau pour moi. Quelle chance!
 Ma vie était bien pourtant. Maintenant par contre elle est belle, lumineuse. Les souffrances que cette relation extra-conjugale déclenchent inmanquablement ne sont pas toujours faciles à vivre. Mais tout cela vaut la peine puisque le bonheur dépasse de loin le malheur.

Un grand merci à mon amour extra-conjugal. Merci de tout mon coeur, de tout mon être. Merci à mon amour extra-conjugal qui m'a permis de me rendre compte que mon amour conjugal était d'une fragilité précieuse et qu'il fallait le soigner avec tout le respect qui convient et qu'il mérite.


Projets communs - danger?!

La relation avec Kenan a évolué. A quoi c'est dû? Si je le savais? Peut-être qu'il a baissé sa garde. Il semble me faire confiance sans limites à présent. Apparamment il  ne craint plus que je pourrais tout à coup lui demander de quitter sa femme pour moi. Même si cela ne m'a  jamais traversé l'esprit. Mais de toute évidence le sien. Je ne veux pas - et ne l'ai jamais voulu - détruire nos familles respectives.  Je n'hésiterais pas à lui demander de quitter sa femme si  nous étions malheureux tous les deux dans nos relations conjugales respectives. Tel n'est pas le cas. Nous nous entendons très bien avec nos époux, les aimons même.

Kenan et moi avons des projets en commun à présent. Mais j'hésite encore à m'y lancer. Peur de dépasser la limite qu'il ne faudrait peut-être pas dépasser... Peur de découvrir des côtés de sa personnalité que je n'aimerais pas trop... Peur de le décevoir, lui...

Mais c'est comme avec tout. Le risque ZERO n'existe pas. Autant se lancer pour ne pas regretter de ne pas avoir essayer... Alors je me lance - pas à tête baissée - mais à tâtons. J'ai toujours eu l'âme aventurière (rire).

mardi 8 mai 2012

Questions..., réflexions...

Kenan a déjà plusieurs fois exprimé des remarques ou questions concernant un mariage avec moi: Serait-on toujours aussi fous et heureux après des années de mariage? Nous entendrions-nous toujours aussi bien? Ou ce bonheur exquis que nos rencontres nous procurent, serait-il uniquement dû au fait que nous vivons un amour caché, "interdit"?

Voilà bien des questions à me faire réfléchir... et peut-être vous aussi?

Juste une remarque: Je ne me marierais plus aujourd'hui. Peut-être je proposerais un contrat quinquénnal qui se renouvellerait seulement si les deux parties donneraient leur accord. Ainsi chacun serait obligé à réfléchir sur la relation avant la fin du contrat. Qu'en pensez-vous?

Que ce soit clair: Je n'ai aucune intention de quitter mon mari! Ce sont que des réflexions.

jeudi 3 mai 2012

Procurer du plaisir - serait-ce de l'égoïsme? ;-)

Lors de nos rencontres sexuelles avec Kenan, j'ai énormément de plaisir à l'amener aux sommets d'une volupté délicieuse qu'il n'a jamais connue auparavant. Plus il a du plaisir, plus je suis satisfaite moi-même. Or, je me pose la question si ce besoin de DONNER du plaisir, ne serait pas une façon à moi de le rendre dépendant de moi, en me rendant indispensable pour son équilibre physique et psychique...

Finalement, quand on a toujours envie de donner - quand on est soi-disant altruiste -  ne serait-ce pas le moyen de se valoriser dans les yeux des autres, d'exister à travers leur gratitude ou leur reconnaissance,  leur dépendance de nous ?  On est donc égoïste... ;-).

Mes propos sont à prendre à la légère. C'est juste une réflexion sur moi-même.

Vos pensées à ce sujet sont les bienvenues et attendues avec curiosité ;-)...