mardi 28 juillet 2015

Non et non, elle n'est pas terminée notre histoire...

Pourtant je l'ai cru et j'étais comme un animal blessé, me retirant dans ma grotte. Ma fierté ne m'a pas permis de demander des explications. J'ai tant souffert sans pouvoir parler à qui que ce soit et tout en devant essayer de cacher mes sentiments.
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Je me suis forcée à me rappeler tout ce que j'ai vécu avec Kenan pendant toutes ces années passées. Le bonheur presque total. Une entente presque parfaite. J'ai rencontré mon alter égo en lui. Sublimes moments passés avec lui, une entente pas uniquement physique.

Fichus problèmes de communication!!! Un énorme malentendu. Tant mieux! Soyons heureux!!!!!! Mon coeur chante, mon corps vibre. Je l'aime. Il me manque toujours autant, tous les jours, mais d'une autre façon. Je t'aime mon amour.

J'aime aussi mon compagnon de vie et lui remercie de toutes ces années partagées avec lui, de m'avoir donné nos enfants, cette belle vie. Et pourtant mon coeur va toujours vers Kenan, mon rayon de soleil, mon sel de ma vie... Mon coeur est déchiré. Je n'aimerais pas faire mal à mon mari, ni à mes enfants, ni à la femme de Kenan, ni à ses enfants et pourtant je me dis que la vie est si courte, trop courte. Plein de personnes dans mon proche entourage subissent de terribles sorts et je me dis que la vie est vraiment trop courte pour ne pas faire ce que tout notre coeur souhaite. Mais je ne peux pas m'y résigner. Trop fortes sont mes convictions du devoir. C'est incroyable. J'aurais parfois tellement envie de m'enfuir, de faire enfin ce que je veux moi et personne d'autre, d'être enfin libre. Mais je ne le serai jamais, parce que j'ai été conditionnée à rendre les autres heureux avant de me rendre heureuse... Et je n'arrive pas à changer cela.

Combien de fois mon mari me pose la question si je suis heureuse et ma réponse ne le satisfait jamais. J'ai du mal à mentir. J'ai des petits moments de bonheur ou aussi des plus grands avec lui,  mais les moments comme je les vis en présence de Kenan, je ne les vis jamais avec mon compagnon de vie et je suis triste pour lui. Il mériterait une femme complètement épanouïe. Il a tellement changé ces dernières années. Il mériterait une autre femme que moi. Pourtant il m'assure tous les jours que je le rend heureux et moi je me sens comme une traitresse...


samedi 18 avril 2015

Toujours la double vie...

Rien a changé depuis mon dernier article en septembre 2013. Je suis toujours fidèle à mon mari et mon amant... La relation entre mon amant et moi a évolué, nos sentiments ont encore grandi.  Une profonde confiance s'est établie entre nous deux. Quel bonheur d'avoir eu la chance de connaître cette homme. Quelle chance d'avoir deux hommes que j'aime dans ma vie. Je suis une chanceuse et j'en suis consciente. 

Et vous tous qui m'avez accompagnée pendant longtemps, comment allez-vous? J'aimerais bien avoir des nouvelles de votre part. 

Le temps de vivre.

Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse,

Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde ;

Combien s'en sont allés de tous les cœurs vivants
Au séjour solitaire
Sans avoir bu le miel ni respiré le vent
Des matins de la terre,

Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils
Aux racines des ronces,
Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil
Se déploie et s'enfonce.

Ils n'ont pas répandu les essences et l'or
Dont leurs mains étaient pleines,
Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort
Sans rêve et sans haleine ;

Toi, vis, sois innombrable à force de désirs
De frissons et d'extase,
Penche sur les chemins où l'homme doit servir
Ton âme comme un vase,

Mêlé aux jeux des jours, presse contre ton sein
La vie âpre et farouche ;
Que la joie et l'amour chantent comme un essaim
D'abeilles sur ta bouche.

Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment
Les rives infidèles,
Ayant donné ton cœur et ton consentement
À la nuit éternelle.


Anna de Noailles.