mardi 28 juillet 2015

Non et non, elle n'est pas terminée notre histoire...

Pourtant je l'ai cru et j'étais comme un animal blessé, me retirant dans ma grotte. Ma fierté ne m'a pas permis de demander des explications. J'ai tant souffert sans pouvoir parler à qui que ce soit et tout en devant essayer de cacher mes sentiments.
 Résultat de recherche d'images pour "si triste"

Je me suis forcée à me rappeler tout ce que j'ai vécu avec Kenan pendant toutes ces années passées. Le bonheur presque total. Une entente presque parfaite. J'ai rencontré mon alter égo en lui. Sublimes moments passés avec lui, une entente pas uniquement physique.

Fichus problèmes de communication!!! Un énorme malentendu. Tant mieux! Soyons heureux!!!!!! Mon coeur chante, mon corps vibre. Je l'aime. Il me manque toujours autant, tous les jours, mais d'une autre façon. Je t'aime mon amour.

J'aime aussi mon compagnon de vie et lui remercie de toutes ces années partagées avec lui, de m'avoir donné nos enfants, cette belle vie. Et pourtant mon coeur va toujours vers Kenan, mon rayon de soleil, mon sel de ma vie... Mon coeur est déchiré. Je n'aimerais pas faire mal à mon mari, ni à mes enfants, ni à la femme de Kenan, ni à ses enfants et pourtant je me dis que la vie est si courte, trop courte. Plein de personnes dans mon proche entourage subissent de terribles sorts et je me dis que la vie est vraiment trop courte pour ne pas faire ce que tout notre coeur souhaite. Mais je ne peux pas m'y résigner. Trop fortes sont mes convictions du devoir. C'est incroyable. J'aurais parfois tellement envie de m'enfuir, de faire enfin ce que je veux moi et personne d'autre, d'être enfin libre. Mais je ne le serai jamais, parce que j'ai été conditionnée à rendre les autres heureux avant de me rendre heureuse... Et je n'arrive pas à changer cela.

Combien de fois mon mari me pose la question si je suis heureuse et ma réponse ne le satisfait jamais. J'ai du mal à mentir. J'ai des petits moments de bonheur ou aussi des plus grands avec lui,  mais les moments comme je les vis en présence de Kenan, je ne les vis jamais avec mon compagnon de vie et je suis triste pour lui. Il mériterait une femme complètement épanouïe. Il a tellement changé ces dernières années. Il mériterait une autre femme que moi. Pourtant il m'assure tous les jours que je le rend heureux et moi je me sens comme une traitresse...


samedi 18 avril 2015

Toujours la double vie...

Rien a changé depuis mon dernier article en septembre 2013. Je suis toujours fidèle à mon mari et mon amant... La relation entre mon amant et moi a évolué, nos sentiments ont encore grandi.  Une profonde confiance s'est établie entre nous deux. Quel bonheur d'avoir eu la chance de connaître cette homme. Quelle chance d'avoir deux hommes que j'aime dans ma vie. Je suis une chanceuse et j'en suis consciente. 

Et vous tous qui m'avez accompagnée pendant longtemps, comment allez-vous? J'aimerais bien avoir des nouvelles de votre part. 

Le temps de vivre.

Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse,

Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde ;

Combien s'en sont allés de tous les cœurs vivants
Au séjour solitaire
Sans avoir bu le miel ni respiré le vent
Des matins de la terre,

Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils
Aux racines des ronces,
Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil
Se déploie et s'enfonce.

Ils n'ont pas répandu les essences et l'or
Dont leurs mains étaient pleines,
Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort
Sans rêve et sans haleine ;

Toi, vis, sois innombrable à force de désirs
De frissons et d'extase,
Penche sur les chemins où l'homme doit servir
Ton âme comme un vase,

Mêlé aux jeux des jours, presse contre ton sein
La vie âpre et farouche ;
Que la joie et l'amour chantent comme un essaim
D'abeilles sur ta bouche.

Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment
Les rives infidèles,
Ayant donné ton cœur et ton consentement
À la nuit éternelle.


Anna de Noailles.


dimanche 15 septembre 2013

Les secrets des couples amants - amants conjugaux et je dirais aussi extraconjugaux....

Les secrets des couples amants

Ils se regardent, se touchent avec la gourmandise réservée d’ordinaire aux jeunes amants. Comment font-ils pour éviter les écueils sur lesquels viennent s’échouer tant de couples ?
Flavia Accorsi  
 
Willy Pasini (1) les appelle les "champions de l’érotisme conjugal". Ils s’aiment avec intensité, mais leur véritable force réside dans le désir qu’ils ressentent et le plaisir qu’ils se donnent sans jamais se lasser. Non seulement leur vie sexuelle ne s’est pas affaiblie avec le temps, mais, au contraire, elle s’est enrichie et raffinée.
En leur présence, on ressent tour à tour envie et incrédulité. Comment font-ils ? Pouvons-nous tous leur ressembler ? Philippe Brenot, anthropologue, psychiatre et directeur d’enseignement en sexologie à l’université de Bordeaux-II, dresse un bilan plutôt pessimiste : d’après sa pratique, seul un tiers des couples est sexuellement épanoui ; un autre vit une profonde frustration sexuelle ou affective ; quant au dernier tiers, il ne fait jamais l’amour.
« Le couple amoureux et qui le reste rivalise d’ingéniosité pour conserver la séduction indispensable au sentiment qui l’anime, écrit Philippe Brenot dans Inventer le couple (Odile Jacob, 2001). Si la passion ne peut pas être vécue au quotidien, le deuil n’en est pas obligatoire à partir du moment où le couple la fait renaître régulièrement. C’est l’un des secrets de l’amour au long cours. »
1- Professeur de psychiatrie et de psychologie à l’université de Genève, fondateur de la Fédération européenne de sexologie, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.

Vouloir que le désir dure

Trop nombreux sont ceux qui vivent leur relation comme allant de soi, constatent thérapeutes et sexologues. Comme si l’alchimie qui a fait naître le couple pouvait perdurer sans que l’on s’occupe de l’entretenir. Pour la sexologue Marie-Hélène Colson, auteur de Il n’est jamais trop tard pour réaliser sa sexualité (EdLM, 2001), l’usure du désir n’est pas inéluctable. Certains couples sont capables de se régénérer sans cesse ; ils entretiennent et développent leur potentiel amoureux quand d’autres le laissent en friche. Le désir, on le sait, s’accommode mal des contraintes quotidiennes et de la routine, mais davantage encore de la paresse et du laisser-aller. Aussi, pour que le désir reste l’énergie vitale de la relation, il faut le vouloir et y travailler.
Mais par où commencer ? L’art du Kama Sutra ou celui de la communication ? Nombre d’ouvrages rédigés comme des manuels de sauvetage proposent des recettes pour mieux se comprendre ou perfectionner son art d’aimer. Pourtant, travailler à entretenir son couple ne signifie pas s’engager dans un parcours fastidieux, nous expliquent les thérapeutes. Il s’agit plutôt de prodiguer de bons soins à la relation. Pour les couples amants, celle-ci n’est pas un refuge tiède né de l’habitude et de la peur de la solitude. Elle est faite d’actes, de gestes et de mots qui écrivent une histoire unique. Passionnément amants parce que sûrs et soucieux de l’amour qu’ils se portent, leur désir sexuel ne puise pas sa force dans des techniques spécifiques, mais se réaffirme chaque jour dans le besoin et l’envie d’être ensemble.
Dans Ecologie de l’amour (Flammarion, 2001), Gérard Leleu, médecin et thérapeute de couple, fait le tour des "pollutions" qui entachent la relation : mauvaise gestion des conflits, empiétement sur le territoire de l’autre, mauvaises habitudes quotidiennes (laisser-aller physique, paresse intellectuelle), erreurs de communication (non-dits, mal-dits), etc. A quel moment avons-nous cessé de regarder notre partenaire comme un amoureux à conquérir sans cesse ? Faisons-nous ce minimum d’efforts pour aiguiller sa curiosité, stimuler sa sensualité ? Bénéficie-t-il de notre bienveillance et de notre soutien ? C’est quand chacun se pose ces questions que le couple peut éviter de sombrer dans la léthargie, la lassitude ou l’acrimonie.

Curiosité et disponibilité

Les couples amants que nous avons rencontrés vivent une relation complice, marquée par la curiosité et le souci de bien-être qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Les gestes et les actes du quotidien ne sont pas égrenés comme un chapelet monotone, mais participent, au contraire, à l’élaboration de l’intimité. Voyager, dîner, dormir ensemble sont autant de moments privilégiés. Un point commun à tous les amants de longue date : les partenaires sont pleinement acteurs de leur couple. Tous deux y croient avec la même force, leur énergie est investie vers le même objectif : que dure leur relation, le plus longtemps possible. Il y a quelques années, une étude américaine fit beaucoup de bruit. Elle révélait que les couples qui avaient une image positive de leur histoire et qui étaient persuadés qu’elle braverait le temps duraient plus et mieux que ceux qui n’avaient aucune "vision".
Quant à la sexualité, Willy Pasini a remarqué que les couples qui continuaient à faire l’amour employaient des tactiques diverses : « En règle générale, ces tactiques oscillent entre les deux pôles extrêmes de la répétition et de la transgression. » La répétition des mêmes caresses, des mêmes positions, des mêmes horaires a deux fonctions : elle rassure – « Le désir devient prévisible, il peut être anticipé et c’est ce qui est excitant. » – et assure un lien érotique continu dans le couple en évitant toute rupture du rythme sexuel. Les amants transgresseurs, eux, sont en perpétuelle quête de nouveauté : dans la fréquence, la durée, les lieux, les positions, les caresses et les fantasmes. La sexualité est alors un continent à explorer, sans fin et sans limite.
 
question de priorité
Que les partenaires soient dans la répétition ou la transgression, pour eux, la sexualité est non seulement ce qui fonde leur couple, mais le "lieu" où se concrétise et se déploie toute la richesse de l’intimité. Dans Le Temps d’aimer (Odile Jacob, 1997), Willy Pasini parle du désir sexuel comme d’une énergie à conquérir, jamais acquise durablement, qui, au contraire, « meurt et renaît périodiquement, suivant les cycles du jour et de la nuit, de la faim et de la satiété ».
Ainsi, les couples amants ne sont pas seulement occupés à entretenir la flamme du désir. Ils acceptent aussi qu’elle diminue d’intensité, ces baisses de régime n’étant pas, chez eux, source d’éloignement. Parce qu’ils ont fait de leur sexualité une priorité, le centre de la relation, elle n’est pas la raison d’être du couple, mais son foyer. Passionnée et impulsive au tout début, elle s’est, au fil du temps, raffinée, personnalisée. Les rythmes, les manières et les mots se sont accordés, les fantasmes se sont dévoilés, les corps se reconnaissent plus qu’ils ne se connaissent.
Pour se donner à l’autre pleinement, il faut, selon Gérard Leleu, être dans la confiance, être imprégné de la certitude que l’autre accueille tout ce que l’on est. Grâce à ce lâcher-prise réciproque, l’imagination, la créativité peuvent s’épanouir à l’infini. « On ne peut pas offrir son corps à l’autre lorsque l’on est en conflit, lorsque l’on a du ressentiment, que l’on dévalorise l’autre ou qu’il nous dévalorise, avance Gérard Leleu. Une sexualité riche et durable ne va pas sans une bonne communication. »
Ainsi, tous ceux qui peuvent se sentir complexés doivent garder présent à l’esprit que le bonheur sexuel dans le couple n’est pas l’apanage de quelques chanceux ou surdoués, mais d’hommes et de femmes qui ont choisi d’y consacrer du temps et de l’attention. Des hommes et des femmes pour qui l’amour prend tour à tour le visage de la passion, de la complicité, du respect de l’autonomie de l’autre et de la volonté que leur relation défie le temps.
 

Le sexe hors-la-loi :

La mésentente sexuelle n’est pas un argument juridique pour dissoudre un mariage, mais les juristes remarquent que l’insatisfaction sexuelle est de plus en plus souvent invoquée dans les affaires de divorce. 93 % des Français (1) considèrent d’ailleurs que la sexualité est indispensable à la réussite de la vie de couple.
Dans la pratique, Violette Gorny, avocate et auteur du Nouveau Divorce (Hachette, 2001), observe que le principal motif de discorde est le décalage des désirs : « Il y  en a toujours un qui demande plus que l’autre. On oscille entre le “trop” et le “pas assez”. »
Les femmes se plaignent plus fréquemment de demandes sexuelles "excessives", qui peuvent aller jusqu’au viol conjugal ; ce sont elles qui sont le plus souvent à l’origine des demandes de séparation (68 % des cas, in “Inventer le couple” de Philippe Brenot), 21 % mettant en avant des problèmes sexuels.
1- In Francoscopie 2001 de Gérard Mermet (Larousse, 2000.)

Amour érotique :

« Amour érotique est une sorte de pléonasme, Eros étant l’amour même. Cependant, au-delà de l’étymologie, on désigne ainsi ordinairement, une manière d’amour où le plaisir des corps se trouve mis au centre de la relation amoureuse, non dans un pur mouvement de spontanéité aimante et désirante, mais par une véritable mise en culture, une recherche réfléchie ou retorse de la maîtrise du plaisir amoureux. Cela le constitue comme une simple variante de l’amour platonique, à ceci près que ce n’est pas au sentiment que s’attache alors la pensée mais à la mystérieuse alchimie des corps mêlés cherchant ardemment la pierre philosophale. »
 
(Yves Prigent)
Extrait de La Passion et la Durée (Desclée de Brouwer, 1990).
 
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Voilà, j'ai pêché cet article dans "psychologie.com". Bien fait selon moi, approchant bien la réalité que je vis.
 
Une fois cette semaine il m'est arrivé de porter une robe. Après être rentrée, mon mari et moi avons dîné seuls et ensuite je suis montée à l'étage, lui disant que je l'attendais...
 
Quelle ne fût pas sa surprise de me retrouver sur le lit en robe, juste relevée ce qu'il fallait pour que sa curiosité soit éveillée. Il se met en face de moi. J'écarte légèrement mes cuisses et il s'aperçoit que je ne porte rien en dessous... C'était juste une idée du moment, spontanée, mais qu'il lui a fait énormément d'effet. D'une simplicité... Parfois on cherche trop loin.
 
Il n'arrête pas de me répéter que l'image de ce moment  le poursuit et  qu'elle le stimule chaque jour depuis.  
 
Et mon amant dans tout cela? Je l'aime aussi et j'ai plus de difficultés de soigner notre relation. Il est vrai que les soucis, le quotidien peuvent polluer la relation conjugale. Mais les probabilités de se rencontrer et de trouver un moment propice pendant lequel on communique verbalement, sexuellement, sont bien plus grandes que dans une relation extraconjugales.
 
Dans une relation extraconjugale on partage que des moments formidables, sans soucis!? Je ne suis pas tout à fait d'accord. On ne partage peut-être pas le quotidien ni les soucis, mais le quotidien et les soucis peuvent quand même empiéter sur les rares moments pendant lesquels on se voit et nous empêchent ensuite de profiter largement de ce moment tant attendu. Les probabilités que tous les deux soient au même moment sur la même longueur d'ondes n'est pas forcément très grande, quand on se voit que rarement...
 
Donc, si on tient à la relation extraconjugale, il faut tout aussi bien la soigner que la relation conjugale.
 
De toute façon, chaque relation a besoin d'être soignée. Aucune relation va de soi. Point final. :-)

dimanche 25 août 2013

C'est quoi L'AMOUR????

J'aime deux hommes, de tout mon cœur. J'irai décrocher la lune pour l'un et l'autre. C'est quoi l'amour?

  • C'est quand on fait des folies pour l'autre?
  • Quand on croit en lui sans limites?
  • Quand on a des papillons dans le ventre rien qu'en le regardant?
  • Quand on se réveille chaque jour et que la première pensée est pour lui et la dernière également avant de s'endormir? (Comment je fais alors avec mes deux hommes? me diriez-vous. Vaste sujet ;-). Si je pouvais je me réveillerais bien entre les deux et m'endormirais très volontiers entre eux deux également... On peut toujours rêver, non?)
  • Quand il est nécessaire à notre vie comme le soleil l'est ou l'eau?
  • Quand on le soutient contre vents et marées?
  • Quand on le voit comme il est en réalité et quand on le trouve toujours aussi intéressant, attirant?
  • Quand on a envie de le toucher? de le caresser? de lui procurer du plaisir? encore et encore?
  • Quand on a envie de le surprendre, une fois de plus?
  • Je pourrais continuer à l'infini, je crois.
Parfois une phrase correspond plutôt au mari, tandis que l'autre plutôt à l'amant. Mais la plupart du temps tout ce que je mentionne correspond aux deux amours de ma vie...

C'est quoi L'AMOUR pour vous? Avec vos maris? Avec vos épouses? Avec vos amantes? Avec vos amants?

mardi 6 août 2013

Les grandes vacances ? bof!

Les grandes vacances. Je n'aime pas! Mais alors pas du tout!
 
Flemmer, rien faire. Réfléchir à sa vie. C'est très bien. ça va un moment. Maintenant  j'ai assez réfléchi à ma vie. J'ai envie de la vivre. Pas facile avec un mari qui est plombé par la chaleur et qui a envie de rien faire. Moi  je suis là, trépignante d'impatience, débordante d'énergie...

 
 
 
Et en plus je n'ai plus rien entendu ni lu de "mon" amant qui est en vacances, bien sûr. ça n'aide pas.
 
Youpiiii, la vie normale recommence bientôt et je pourrai dépenser mon énergie pas rien qu'au sport.
 
Pauvre de moi! Vous devez certainement me plaindre ;-). Je suis sûre que vous êtes de tout cœur avec moi ;-). Quelle pauvre nana qui n'aime pas les vacances! Elle pourrait bien vous les passer ses vacances et aller travailler à votre place. ça doit être une nana éternellement insatisfaite, vous dites-vous. Et non, pas du tout. J'aime ma vie. Mais de temps en temps j'ai un drôle d'accès d'insatisfaction. Une vague de ras-le-bol qui me submerge pendant un petit moment et ensuite quand j'ai pu en parler ou en écrire - comme par magie - je me calme, je me dis que j'ai beaucoup de chance et je reprends ma vie comme de rien était.
 
C'est ça qu'il faut. En parler, en écrire, en chanter, en crier et ensuite ça va mieux. Mais il ne faut pas le garder pour soi. 

mercredi 31 juillet 2013

Une citation par ci et par là...

"Pour beaucoup d'entre nous la vie serait autrement remplie, si comme pour les yaourts il y avait inscrit: "à consommer avant le..."
(Denis Langlois)
 
Comme il dit vrai ce Monsieur Langlois (écrivain et avocat français, né en 1940).
 
Nous vivons souvent comme si nous avions tout le temps devant nous et pourtant... Les années filent à toute vitesse et on étant occupé par le quotidien on oublierait presque de vivre, vraiment vivre, intensément vivre. Cela ne veut pas dire qu'on doit faire des choses exceptionnelles, non, vivre n'est-ce pas aussi prendre conscience tout simplement de sa vie. A ce propos j'aime bien la citation de Schopenhauer:
 
"Avoir l'esprit philosophique, c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire." Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation.
Je pense qu'il est important de prendre de temps en temps du recul face à sa vie , d'essayer d'ouvrir son esprit et de laisser vagabonder ses pensées, sans s'occuper, sans être actif, simplement être. Cela  - à mon avis - peut aussi signifier vivre la vie avec intensité puisqu'on en prend conscience.
Oh là, je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Dans ma tête c'est tout à fait clair, mais dans les vôtres? ;-)

Une autre citation qui me parle:
 "L'homme qui a le plus vécu n'est pas celui qui a compté le plus d'années, mais celui qui a le plus senti la vie."
J.-J. Rousseau, Emile.
 
C'est le temps des vacances. Nous voulions partir quelques jours avec mon époux et puis, finalement, on est tellement bien à la maison, à se laisser vivre et à se laisser guider par nos envies du moment.
Hier soir je me suis amusée à rechercher des textes philosophiques sur le web. Alors j'ai trouvé  des citations  par ci et par là et toutes celles qui me parlaient ont été soigneusement copiées dans un fichier, qui est  alors à présent un petit trésor à réflexions... J'étais toute joyeuse et heureuse.
Tout à l'heure je les ai encore une fois toutes relues et j'en ai choisi quelques unes que j'ai notées sur la couverture de mon agenda. Dorénavant j'aurai ces précieuses paroles qui m'accompagneront tous les jours et me rappelleront ce qui m'importe dans ma vie.
Et encore une: "Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel."
Jean Cocteau.

Je vous laisse. Vos pensées sont bienvenues....

mardi 23 juillet 2013

Hommes, je vous aime...

Que de rencontres ces temps-ci. Des rencontres avec des hommes formidables. Eh oui, professionnellement je suis amenée à rencontrer davantage d'hommes que de femmes. Et il faut que je vous dise. J'aime la gent masculine. 
 
Ma maturité et mon âge me permettent enfin de m'approcher d'eux sans devoir être sans cesse sur la défensive, aux aguets. Un compliment? Quel plaisir de l'accepter aujourd'hui. Plus ce besoin de me fermer comme une huître dès qu'un homme montre son intérêt pour moi.
 
La rencontre et ensuite la relation avec Kenan ont libéré quelque chose en moi que je ne pourrai décrire. J'ai simplement l'impression que je me suis ouverte au monde à présent.
 
Merci Kenan, une fois de plus.
 
 
 

mardi 14 mai 2013

Ma théorie à moi

Il y a des personnes qui sont faites - sexuellement parlant en tout cas - l'une pour l'autre...  OUI!!! C'est ma théorie bien à moi.
Dès la première fois pas de fausses notes dans notre symphonie à Kenan et moi. Tout - nos premiers baisers, nos caresses, notre comportement l'un envers l'autre  - était naturel, allait de soi. Comme si on devinait l'autre. Rien à voir avec de la technique. Tout était naturel et l'est toujours. Dès le début il m'a touchée d'une façon qui me convient parfaitement. Et moi de même avec lui.
 
Je n'ai jamais pu vivre ça de cette façon-là avec personne d'autre. Lui non plus.
 
D'où ma théorie citée ci-dessus.
 
Qu'en pensez-vous? Vous qui disposez peut-être de davantage d'expérience que moi...
 
Merci pour vos commentaires. Je suis curieuse de savoir ce que vous en pensez.


vendredi 12 avril 2013

Il est d'étranges soirs... (Albert SAMAIN)

Il est d'étranges soirs ...

Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme,
Où dans l'air énervé flotte du repentir,
Où sur la vague lente et lourde d'un soupir
Le coeur le plus secret aux lèvres vient mourir.
Il est d'étranges soirs, où les fleurs ont une âme,
Et, ces soirs-là, je vais tendre comme une femme.

Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Où l'âme a des gaietés d'eaux vives dans les roches,
Où le coeur est un ciel de Pâques plein de cloches,
Où la chair est sans tache et l'esprit sans reproches.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant.

Il est de mornes jours, où las de se connaître
Le coeur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin,
Où le plus cher passé semble un décor déteint,
Où s'agite un minable et vague cabotin.
Il est de mornes jours las du poids de connaître,
Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre.

Il est des nuits de doute, où l'angoisse vous tord,
Où l'âme, au bout de la spirale descendue,
Pâle et sur l'infini terrible suspendue,
Sent le vent de l'abîme, et recule éperdue !
Il est des nuits de doute, où l'angoisse vous tord,
Et, ces nuits-là, je suis dans l'ombre comme un mort.
 
Albert SAMAIN   (1858-1900)

lundi 1 avril 2013

Mettre la main aux fesses

L'été dernier on devait se voir professionnellement et Kenan était venu avec un autre homme. On se rendait tous les trois sur les lieux à examiner et Kenan a posé sa main sur mes fesses toutes les fois quand l'autre homme avait le dos tourné; mais je ne suis pas complètement convaincue que celui-ci n'ait rien remarqué. J'a eu l'impression bizarre que Kenan marquait ainsi son territoire...

J'ai aimé cette sensation de sentir sa grande main chaude sur mes fesses.

Kenan m'a ensuite écrit un sms en me faisant savoir qu'il avait adoré me mettre la main aux fesses...

Alors, dites-moi, chers lecteurs, mettre la main aux fesses de votre amante, est-ce juste par pur plaisir ou pour marquer votre territoire?