jeudi 8 septembre 2011

Rêve... dédié à mon amant

Nous nous trouvons dans le même train mais pas dans le même compartiment. Nos mobiles sont allumés et pendant tout le trajet nous n'arrêtons pas d'échanger de petits messages, tantôt tendres, tantôt coquins.

Notre attente de se retrouver devient presque insupportable tout en étant en même temps si délicieuse.

Pour ne pas être reconnus par une connaissance quelconque nous avons décidé de nous retrouver dans un petit café que tu connais bien. Pourtant le hasard veut que nos regards se croisent dans la gare déjà. Un beau sourire illumine ton visage, un sourire qui traduit tout ce que tu m'as déjà fait savoir dans tes petits textos tout à l'heure. Une vague chaude de bonheur et d'envie envahit mon corps. Quel délice, quel supplice! Mon corps et mon coeur sont qu'attente...

Cette ville me rappelle des souvenirs de jeunesse, d'insouciance. Mais cette insouciance je compte bien la retrouver ces deux jours et cette nuit avec toi... Nous allons être insouciants, débarassés de tout le poids des responsabilités et des obligations.

Je te vois de loin, assis à une petite table sur la terrasse de ce café où tu m'as dit de te rejoindre. Je m'arrête un moment pour te contempler. Tu es beau. Je te désire. Quand je me rapproche de ta table, je me sens tout à coup  intimidée. Je te colle un gros bisou sur ta joue et m'assieds à côté de toi. C'est bizarre comme nous sommes embarassés. Incroyable. J'avale en une gorgée le ristretto que tu m'as commandé. J'ai hâte d'aller à l'hôtel avec toi, de me retrouver dans tes bras. Ces gens autour de nous m' insupportent. Je veux être dans un endroit clos avec toi, loin du monde. Je veux te retrouver. Dans ce monde on n'est pas à l'aise. Toujours cette peur que quelqu'un pourrait nous reconnaître. On est trop marqué par cela.

Nous avons tellement hâte de nous retrouver dans notre chambre d'hôtel que nous prenons un taxi  pour ces quelques centaines de mètres qui nous séparent de l'hôtel.Tu  as déjà les clefs de notre chambre.

Nous ne prenons pas l'ascenseur.Nous voulons savourer le plaisir de monter les escaliers. Je te précède. Le tissu de ma robe est fluide et joue avec mes formes.Tu sais pertinemment bien que je ne porte rien sous cette robe. Bien entendu, je n'ai pas manqué de te le faire savoir quand nous échangions les textos dans le train...

La suite je te la raconterai quand tu te retrouveras dans mes bras. Je t'assure qu'elle te donnera envie de réaliser ce rêve, tu verras!!!

Je t'embrasse, mon amant si occupé ces temps-ci.

1 commentaire:

  1. Quel joli rêve: j'en -c-rêve d'envie!
    Quelle malédiction les obligations qui vous retardent. Une semaine plus tôt, une fin d'après-midi aurait tellement réjoui...
    Saints textos: je prie pour Vous!

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