samedi 29 octobre 2011

Michel Onfray - théorie du corps amoureux (pour une érotique solaire)

J'ai acheté ce petit livre il y a quelques mois déjà. Lire un livre de Michel Onfray demande du temps, du calme, en tout cas pour moi. Donc je l'ai juste feuilleté jusqu'à présent. J'espère trouver le temps la semaine prochaine pour le lire le soir avant de m'endormir.

En survolant les pages, j'ai piqué la citation suivante:

"L'amour d'un seul être est une barbarie car on le pratique aux dépens de tous les autres (...)."
Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, § 67

A méditer :-)) .

J'ai apparemment le sens du dévouement pour la société... ;-)

Les priorités...

Etant au téléphone avec une personne qui me connaît très bien, elle me dit d'avoir l'impression qu'il me manquait ma joie de vivre habituelle..., mon mari m'a fait la même remarque. Il faut donc que j'établisse dans ma tête une liste des priorités, il faut que je revienne sur terre et que je donne la place qu'il convient à cette relation extraconjugale!

C'est vrai que je suis quelqu'un de positif. D'habitude je trouve du positif dans la plupart des situations de ma vie. Ce qui doit des fois  être agaçant pour certaines personnes, d'ailleurs...  Bref, passons.

Je pars la semaine prochaine. Je vais donc avoir du temps, du moins je l'espère, à remettre les choses en place dans ma petite tête...

vendredi 28 octobre 2011

Plaisir purement sexuel

Malgré toute attente, on a pu se voir. Un moment volé au quotidien empreint de soucis.

L'attirance toujours aussi grande; les sensations toujours aussi intenses.

C'étaient une rencontre purement sexuelle, sans émotions.  Bizarre, ce sentiment. Il y avait de la distance entre nous. Venait-elle de moi? Venait-elle de lui? Etaient-ce les soucis qui le préoccupaient et qui ne lui permettaient pas de se lâcher corps ET AME? Et moi j'ai juste réagi à son comportement? Les corps étaient comme détachés de notre émotionel, de notre spirituel.

On aurait pu être des personnes qui se sont fixé rendez-vous à travers  le net, qui ne se connaissaient pas et qui avaient juste envie de s'envoyer en l'air comme ça. Rien que pour le plaisir.

Sexuellement une rencontre formidable, comme toujours. Du sexe animalier. Pas le moindre geste de tendresse. On a pris notre pied. Du plaisir physique pur, cru. Après: les corps en sueur, satisfaits, épuisés.

Mais ni coeur ni âme y étaient. Cela m'a laissé comme un goût d'inachevé. Mon coeur était  en manque de lui, l'est toujours...

MAIS pendant ce moment de plaisir sexuel pur, il a oublié ses soucis. C'est bien.

mercredi 26 octobre 2011

Dure, dure l'attente d'un prochain rendez-vous...

Malgré ma compréhension  pour la situation que Kenan vit actuellement, il m'est vraiment pénible de ne pas le voir, en chair et en os! Il me semble que cela fait une éternité que je ne l'ai pas serré dans mes bras, que je ne l'ai pas embrassé, que je n'ai pas caressé son visage et que je n'ai pas pu sentir son odeur, une odeur qui m'attire comme une abeille est attirée par une fleur... . Sans parler du reste... :-(



lundi 24 octobre 2011

Impuissante, frustrée et même triste

Je parlais de compartimentage dans mon précédent message et que j'y arrivais actuellement assez bien.  Mais
entre-temps cela a déjà changé. J'évoque les raisons ci-après.

On a eu un vif échange de sms hier soir tard avec Kenan, ce qui est exceptionnel parce que normalement nous ne nous écrivons pas pendant le week-end.

Il a des soucis avec un des membres de sa  famille qui est malade et Kenan en est très touché. Etant obligé d'être très présent pour cette personne,  nos rencontres vont se faire encore plus rares. Mais ce n'est pas bien grave, parce que je sais  et lui crois enfin qu'il tient à moi et qu'il tient également à poursuivre notre relation coûte que coûte.

Ce matin encore j'étais très occupée et ne pouvais même pas me permettre de penser à mon amant. Par contre j'ai le temps maintenant et fini le compartimentage. Ce qui est frustrant, c'est mon impuissance face à ce qui arrive à Kenan, à l'homme que j'aime et que j'aimerais pouvoir soutenir activement dans des moments difficiles de sa vie. Dans un tel moment je damne mon rôle d'amante, de femme de l'ombre. Mais bien entendu, je dois  me résigner à me contenter de ce rôle-là. Tout ce que je peux faire, c'est de le soutenir par mes messages et à travers mes pensées. Pourtant j'aimerais tant le serrer dans mes bras, lui dire que je suis là pour lui, qu'il peut compter sur mon soutien, sur mon écoute, sur mes  caresses qui sauraient apaiser ses angoisses. Mais c'est impossible.

Cette impuissance est extrêmement frustrant et me rend triste.

dimanche 23 octobre 2011

Il semblerait que les hommes comparti-mentent...?

Mon amant ne sait pas mentir activement  à sa femme. Bizarrement cela m'attendrit. Bien sûr on pourrait qualifier son comportement de "prendre le moins de risques possible" ou si on était méchant "de lâcheté".  Mais non, je suis touchée par son comportement, même si c'est à mes dépens parce que cela limite nos possibilités de nous voir.

(Juste pour expliquer ce que j'entends sous "mentir activement": c'est quand on invente des choses. Lui, il me rencontre quand il est censé se trouver au travail ou quand il est en déplacement. C'est pour moi un "mensonge passif".)

J'aime également le savoir un bon époux et un bon père. On pourrait remettre en question son statut de "bon époux". Mais à mes yeux, il ne fait pas de mal à son épouse aussi longtemps qu'il arrive à compartimenter, c'est-à-dire qu'il ne laisse pas prendre notre relation le dessus sur la relation avec sa femme. Le compartimentage serait un talent, qui serait presque le propre de l'homme infidèle? Je n'en sais rien. Mais sincèrement, je préfère que ce soit comme cela. Je n'aimerais pas savoir Kenan tout malheureux dans sa relation conjugale parce qu'il n'arriverait plus à faire la part des choses. Si j'étais libre et que je le voudrais que pour moi, je réagirais autrement, certainement... Puisque ce n'est pas le cas, cette relation, telle que nous la vivons, me convient.

De mon côté, j'essaie également de compartimenter et j'y arrive pas mal ces temps-ci. Pourvu que cela dure :-)

Et vous, les hommes et les femmes infidèles, arrivez-vous bien à compartimenter?

mercredi 19 octobre 2011

Fantasme de mon amant: me faire "avaler" un oeuf d'une autre façon.... et quelques conseils taoistes pour les hommes

LE KUNG FU SEXUEL DE LA FEMME

par Véronique Lesueur
Pour les femmes : musculation de la  » chambre de béatitude »
L’entraînement du lotus rouge
Pour se préparer à l’amour et pouvoir parfaitement contrôler les contractions de la chambre de béatitude féminine autour de la  » tige de jade « du partenaire, les geishas avaient coutume d’introduire dans leur vagin un oeuf de pierre ou de bois vernis qu’elles s’ingéniaient à déplacer à l’intérieur d’elles-mêmes. Les adeptes du tao sexuel peuvent perpétrer cette tradition millénaire en pratiquant le même exercice deux à trois fois par semaine à l’aide des  » boules de geishas » toujours commercialisées dans nos sex-shops

1. Avant toute pratique, nettoyer l’oeuf (ou la boule) très soigneusement
2. Se masser les seins pour se relaxer, utiliser du lubrifiant pour ne pas risquer de meurtrir la  » caverne de jade « .
3. Adoptez la position de base pour cet exercice: la position du cheval, pieds bien à plat en écartement égal à la largueur des épaules; chevilles et genoux légèrement pliés, menton baissé, cou et colonne vertébrale alignés.
4. Introduisez l’oeuf dans le vagin, le côté le plus renflé de l’objet en premier. Visualisez et contractez l’ensemble des muscles responsables de la fermeture de l’orifice vaginal externe, pour conserver l’oeuf dans la cavité.
5. Inspirez et contractez les muscles qui se situent plus haut dans le canal vaginal, à l’entrée de l’utérus. Inspirez et serrez encore en augmentant progressivement la pression sur l’oeuf. Lorsque vous avez le sentiment de bien tenir l’oeuf. faites-le monter et descendre doucement. Accélérez progressivement le rythme de ce va-et-vient interne. Reprenez votre souffle quelques instants.
6. Faites ensuite bouger l’oeuf de gauche à droite lorsqu’il est au plus haut dans le canal vaginal
7. Faites redescendre l’oeuf au bord de l’entrée du canal et essayez de reproduire le même mouvement.
8. Associez tous les mouvements, faites bouger l’oeuf de droite et de gauche en le faisant monter et descendre. Lorsque vous serez parvenue à une parfaite maîtrise de cette technique, il vous sera même possible de faire entrer l’oeuf dans votre vagin par simple force d’aspiration de votre  » lotus rouge une dextérité dont pourra évidemment bénéficié aussi le  » pic du plaisir  » de votre partenaire.
Les soins des geishas
Les geishas avaient coutume de s’épiler le pubis ne tolérant éventuellement qu’un léger duvet pour mieux profiter de l’extrême sensibilité de la peau à cet endroit. Elles savaient que la peau notre première zone érogène.
Les secrets de la pénétration
Lin médecin taoiste du XVIIe siècle, le sage Li Tung-Hsuan Tzu, a fort poétiquement décrit neuf styles de pénétration permettant à l’adepte du tao de l’amour de moduler le plaisir de sa partenaire, en variant la direction, la vitesse et la profondeur du coït
  • Frappez a droite et à gauche comme un brave guerrier perçant les rangs ennemis.
· Soulevez-vous et plongez soudainement comme un cheval sauvage se frayant un chemin à travers un   torrent  de montagne.
  • Rentrez et retirez-vous comme une nuée de mouettes jouant au-dessus des vagues.
  • Effectuez des pénétrations profondes et de petits coups taquins et superficiels, tel un moineau picorant des grains de riz.
  • Pénétrez superficiellement puis plus profondément, vers la droite et vers la gauche, comme tomberait une grosse pierre s’enfonçant dans la mer.
· Rentrez lentement dans son vagin, à la manière d’un serpent dans son nid.
  • Chargez rapidement, tel un rat effrayé regagnant son trou Survolez et frappez comme un aigle fonda des cieux sur un lièvre en fuite.
  • Remontez et replongez profondément, comme une nef sur les flots bravant un vent sauvage. Et le grand typhon de l’orgasme taoïste submergera les amants comblés…

Les mouvements en spirale.
Beaucoup d’hommes, lorsqu’ils font l’amour, ne stimulent qu’une petite partie de la  » caverne de cinabre  » de leur amante. Mantak Chia, un maître occidental du tao sexuel d’aujourd’hui préconise certains mouvements très simples pour combler cette lacune:
 » Le kung-fu sexuel recommande des mouvements en spirale plutôt que des pénétrations rectilignes.
Au lieu de pousser d’avant en arrière, l’idéal est de « visser » vos hanches ou votre sacrum, d’abord dans un sens puis dans l’autre. selon le tao, un clou qui s’e fonce tout droit est facile à retirer, mais une vis reste longtemps fixée…  »

Il neige...

Il neige - des gros flocons qui ont l'air tout doux. C'est la première neige depuis l'hiver passé.

Avant j'ai vu un petit écureuil passer devant ma fenêtre. Il tient une noisette dans ces petites pattes et va la cacher. Un va-et-vient sans cesse. Trop belle cette petite bête, toute excitée par la première neige, peut-être même effrayé parce que les provisions ne sont pas encore complètement faites...

J'aime le moment de la première neige, un changement. Cette matière douce nous enveloppe et le monde est tout d'un coup plus calme. On est comme dans une bulle. C'est beau.

mardi 18 octobre 2011

Deux "Maximes" de Rochefoucauld

 "L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu."  D'accord avec Rochefoucauld. Je dois avoir une grande passion alors...


"Si nous résistons à nos passions, c'est plus par leur faiblesse que par notre force."  Mon accord avec cette maxime est mitigé. Je ne pense pas que c'est aussi simple que cela. On peut être dévoré par une passion extrêmement forte et il peut en même temps exister en nous un dernier sens de certaines responsabilités. Je pense que plus on avance en âge, plus le sens des responsabilités augmente. En même temps on a une vie bien plus longue derrière nous et cela devient de plus et plus difficile
de chambouler cette vie. Est-ce le sens de la responsabilité ou une certaine lâcheté ou le confort, ou les habitudes qu'on n'aimerait pas changer?

 Par contre, je peux très bien imaginer qu'à trente ans j'aurais pu tout faire pour vivre l'amour avec Kenan au grand jour. J'aurais certainement été assez égoïste et assez forte pour affronter tout à ce moment-là.

Mais maintenant j'ai toute une vie, bâtie avec mon conjoint et avec mes enfants. Tout cela, on ne le détruit pas comme cela. Je pense également à la femme de Kenan, à ses enfants, à son entourage.

Qu'est-ce que vous en pensez?

lundi 17 octobre 2011

Evolution

C'est incroyable comme on peut changer! J'ai parlé dernièrement avec une amie proche qui - étant bien plus jeune que moi - se pose sans cesse des questions sur sa vie. Nous avions déjà discuté de toutes ses interrogations  il y a deux ans, je m'en souviens très bien. Et je lui avais dit que j'avais bien de la chance parce que je ne me compliquais pas la vie avec tant de questions et que j'acceptais la vie telle quelle et si jamais je devais une fois ressentir l'envie de changer que je ferais le nécessaire dans ce cas-là.

Donc j'ai parlé dernièrement avec cette amie et je lui ai confié certaines choses sur ma vie actuelle et que j'avais énormément d'interrogations concernant ma vie et la vie en général et que j'avais sans cesse des pensées et des  émotions complètement contradictoires. Elle  riait et me rappelait gentiment notre conversation d'il y a deux ans...

Des fois je me dis que je fais peut-être ma crise de la cinquantaine ou bien alors je subis les hauts et les bas hormonaux de la pré-préménopause? Quelle horreur! Je n'ai pas envie que ce soit cela. J'ai envie de penser que j'ai passé d'un être très rationnel à un être plein d'émotions et de contradictions et d'une profondeur d'âme insoupçonnée.... ;-)

Non, non, je ne veux pas que ce soit la crise de la (bientôt) cinquantaine. Je me sens super bien dans ma peau. Je n'ai pas peur de vieillir. J'accepte les ridules autour de mes yeux qui montrent que je souris souvent et les rides sur mon front. Je n'ai aucune envie de me botoxer. Et je n'aurais pas envie d'être plus jeune. J'aime bien l'âge que j'ai, l'expérience accumulée. Bon, j'avoue, si on m'enlevait cinq ans, cela ne me dérangerait quand même pas...

Par contre, l'envie me titille  des fois  de monter une nouvelle entreprise dans un domaine que je n'ai pas encore touché mais qui me passionne et après je me dis qu'il faudrait quelques années d'investissement personnel très, très intense, sans parler du côté financier, et quand l'entreprise marchera - peut-être - je serais à une dizaine d'année de la retraite... Pourquoi penser si loin? Pourquoi toujours planifier pour dix ans,vingt ans, trente ans? Pourquoi ce besoin de sécurité? Dans un mariage aussi? Pourquoi ce serait pour la vie? On pourrait faire des contrats de cinq ans, renouvelables en cas d'accord des conjoints... Cela nous obligerait à remettre notre mariage en question. Les conjoints seraient obligés de parler de leur relation et ils seraient obligés à y réfléchir avant de renouveler le contrat. Ce ne serait pas une bonne idée cela? Ou alors pas de mariage du tout? Je n'en sais rien. La formule idéale n'existe pas, ou pas encore. Et on est tous tellement semblables et quand même si différents.

Quand j'étais plus jeune, il était clair pour moi que s'il m'arrivait de tomber follement amoureuse d'un autre homme, je quitterais mon mari. Tout était clair dans ma tête. Je ne me suis pas rendue compte qu'on ne laisse pas si facilement une vie commune derrière nous, même si on est passionnément amoureux. Il y a tellement de choses dont on tient compte. Si la relation avec le conjoint est toujours agréable, paisible, même teintée d'affection, de tendresse, d'amour - comment quitter ce conjoint? Comment le rendre si malheureux? Et après il y a les enfants qui croyaient que tout allait pour le mieux. Comment détruire leur monde? Après il y a la famille proche, les amis.

J'ai toujours eu de la peine à comprendre les gens qui ne suivaient pas leur passion, qui ne vivaient pas leur vie comme il l'aurait souhaité. Je crois bien que mes idées étaient un peu simplistes. Je crois bien que je n'avais pas évoluée. Je suis restée pendant des dizaines d'années dans un monde "noir ou blanc" comme on l'est à l'adolescence. Pourtant je revendiquais toujours le gris, que tout avait des nuances, que la vie n'était pas aussi simple que cela. Mais moi-même, dans mon for intérieur, j'étais faite de noir et de blanc.

Je crois bien que je suis devenue adulte. Quelle tristesse! ;-)!   Moi, qui croyais que je n'étais pas compliquée, que face à mon amie précitée je me sentais même comme un être superficiel.... J'ai fait des progrès dès lors. Je me pose des questions sur tout, la vie, ma vie, le sens et ainsi de suite. Je commence même à m'intéresser au monde et ne fonce plus simplement la tête baissée. Tout est nuances maintenant. Quelle évolution ma "vieille"!!!

samedi 15 octobre 2011

Le mot "aimer"

Kenan m'envoie des sms avec de belles déclarations d'amour qui m'émeuvent. Il m'a confié certaines choses très personnelles, ce qui me touche profondément. Il me témoigne sa confiance et ceci a presque plus de valeur pour moi que ses mots d'amour...

Ce qui m'attriste quelque peu, c'est que ces magnifiques trois mots "je t'aime" donnent l'impression d'être presque banaux. Le mot "aimer" est si souvent utilisé, aussi bien pour une personne dont on est follement amoureux que pour une bonne "minestrone".... Il n'est donc pas si étonnant que ces trois mots aient perdu un peu de leur magie, non? Mais c'est vraiment dommage à mes yeux. Ah, si j'étais encore toute jeune, je crois bien que j'étudierais la langue française pour savoir m'exprimer avec subtilité, pour pouvoir mettre des mots exacts sur ce que je ressens.

Lire un bon texte, écrit d'une façon  clair et quand même poétique, est un vrai plaisir pour moi. Des fois, en lisant certains blogs, je me régale vraiment.

Je constate que j'ai dévié de ce que je voulais écrire...

Mais cela m'amène à me demander ce que les trois mots d'amour que j'exprime à Kenan, à lui spécifiquement, signifient pour moi? Et les mots d'amour qu'il me dit? Que veulent-ils dire pour lui????

Jusqu'à ce que je connaisse Kenan, je ne me posais pas ce genre de questions.  Bref, l'amour que je ressens pour Kenan inclus quoi? C'est bougrement difficile à savoir!

Le sentiment  "amour" pour Kenan inclus: de la passion - déchirante des fois, du désir - tellement fort que presqu'insupportable, de la tendresse - énorme, de l'affection - profonde, de l'admiration pour l'homme qu'il est, du respect pour lui. J'en oublie certainement...

dimanche 9 octobre 2011

Notre corps - un cadeau inestimable

Je fais surface après trois jours de fièvre. Mon corps m'a mise au repos forcé. Dans mon état fiévreux plus rien a eu de l'importance. Pas d'émotions, pas de quetionnements. C'était le NEANT. Quel bienfait. Corps et esprit sont comme purifiés. Mon esprit fonctionne encore au ralenti. Ce n'est pas plus mal.

Mon corps a dit stop, là où mon esprit n'y arrivait pas. C'est tout de même fascinant de constater comme notre corps réagit au tourment de notre âme. Heureusement il est notre garde fou. Merci à mon corps!

Il y a très longtemps j'ai eu un accident très grave qui m'a presque coûté la vie. J'étais cassée de partout, mais mon corps a guéri et après de longues mois de reconvalescence j'ai de nouveau pu bouger comme avant. Est-ce que j'ai remercié mon corps pour tout cela? Mais non. C'était tout à fait normal à mes yeux. Il avait qu'à faire comme je le souhaitais.

Avec les années je me rends compte que j'ai tendance à négliger mon corps. Bien sûr j'entretiens mon corps. Je fais du sport, j'essaie de manger assez équilibré, j'ai un poids normal. Mais il me semble que c'est insuffisant. Je devrais le traiter avec plus de bienveillance, avec conscience.

Notre corps est un magnifique instrument que la nature nous a donné. Certains ont moins de chance que d'autres. Mais nous, les autres, qui ont un corps sain, nous devrions lui dire merci tous les jours. C'est notre ami le plus fidèle, personne d'autre est aussi proche de nous. Il sent bien avant nous quand nous allons mal, il est notre  garde fou. En plus,  il nous permet de ressentir des sensations magnifiques. Nous avons une chance incroyable. Et pourtant nous malmenons cet ami bien souvent. Nous n'avons pas la moindre considération pour lui. Tout ce bon fonctionnement nous semble tout à fait normal. Mais ce n'est pas normal. C'est un cadeau inestimable. Tous les jours nous devrions en avoir conscience et traiter cet instrument formidable avec beaucoup d'attention et d'amour comme nous le faisons ou devrions le faire avec les personnes qui nous tiennent à coeur.

Je trouve que nos corps mériteraient une ode. Qui se lance?


mercredi 5 octobre 2011

Lassitude...

Trop peu dormi, fatiguée, envie de secouer le cocotier, envie de dire à Kenan que je ne suis pas acquise, envie de lui dire que j'ai besoin de petits mots tendres, envie de me rebeller, envie de lui dire que ça ne suffit pas de me dire que je lui manque, envie d'un grand coup d'éclat, envie de légèreté comme au début de notre relation où les sentiments ne s'y étaient pas encore trop mêlés. J'ai éteint mon mobile pour quelques heures. Plus envie de recevoir d'appels et de messages sans importance.
Je viens de faire une heure de sport intense mais cela n'a rien changé à mon état d'âme d'esprit. Pourtant j'étais sereine cette nuit quand je ne pouvais plus dormir. Il doit y avoir une accumulation de fatigue, une accumulation d'émotions qui ne peuvent pas être exprimées à part ici, sur ce blog où je me permets de laisser plus ou moins libre cours à mes pensées, à mes ressentis.

Que ferions-nous si nous pouvions nous reconstruire une autre vie?

C'est une des dernières nuits chaudes de cet automne, je suppose. Une nuit de plus ou je me relève après un court sommeil. J'ai pris un petit déjeuner au milieu de la nuit avec un bon café, tout en écoutant de la musique et en laissant galoper mes pensées par ci et par là.

Qu'est-ce que je fais à cette heure de la nuit?   Est-ce que je continue de lire le livre de Charlotte Valandrey - "De coeur inconnu" - son dernier livre autobiographique, dans lequel elle raconte qu'elle tombe amoureux du mari de sa donneuse de greffe (son coeur) ? Où alors je prépare vite un pain pour ce matin,  dont l'odeur va réveiller ma famille? Ou je plie du linge, un travail que je n'aime pas vraiment faire? Rien de tout cela! Une fois de plus j'ai envie de laisser glisser mes doigts sur les touches du clavier de mon ordinateur, une façon pour moi de réfléchir ou de rêvasser.

J'imagine toutes les personnes qui, en ce moment même, n'arrivent plus à dormir et se posent des questions sur leur vie adultère passée, présente ou future. Cela doit en faire du monde!

J'ai une belle vie,  une bonne famille que j'adore, des amis qui me sont chers et pourtant je me souviens que déjà des années avant je me disais que je pouvais comprendre - quelque part - les gens qui "vont acheter des cigarettes et ne rentrent plus jamais". Je ne pourrais jamais faire cela parce que j'aurais trop l'ennui des miens et je ne voudrais pas leur faire mal. Pourtant je peux comprendre qu'on ait envie de tout recommencer à zéro,  de reconstruire une autre vie.

Juste pour le fun: Qu'est-ce que je ferais, si je pouvais me reconstruire une autre vie? Est-ce que je me marierais encore? Est-ce que j'exercerais toujours la même profession? Est-ce que je vivrais toujours dans le même pays? Est-ce que je voudrais encore vivre avec un homme ou préférerais-je plutôt vivre seule? Ou peut-être voudrais-je vivre dans une communauté de personnes sexuellement libérées? Ou vivre l'abstinence sexuelle? Là je sens que le fatigue me gagne et que je commence à raconter des bêtises.... Allez, au lit tout de suite!!!

C'est décidé. Je ne change pas de vie - pour le moment. ;-))