vendredi 16 septembre 2011

Courir sur place pour mieux avancer plus tard...

Cette relation avec Kenan, émotionnellement très intense avec ses hauts et ses bas pendant des mois et des mois, m'a en quelque sorte épuisée sur le plan psychique.

Depuis le début de la  longue absence de Kenan et le survenu d'un calme côté professionnel, je ressentais comme un vide. Manque de motivation. Pourtant je n'avais aucun manque d'énergie. Mais je n'avançais plus. Je courais sur place. C'était l'impression que cela me donnait. Je crois que j'avais besoin de ça. Courir sur place pour pouvoir mieux avancer après, quand on y est prêt.

Et je suis prête. Je bouillone d'idées.J'ai retrouvé la motivation pour concrétiser ces idées, surtout côté  professionnel, ce qui me remplit de joie. J'ai besoin de projets, de défis. Autrement je commence à m'ennuyer. Donc je n'étais pas seulement en manque de mon amant mais aussi en manque de projets très précis. Ce n'est plus le cas. J'aurai  moins de temps à réfléchir à cette relation complexe et compliquée que j'entretiens avec Kenan. Et cela peut être que bénéfique...

Vive la vie, vive l'amour, vive la relation complexe et compliquée....!!!!!   ;-)))

9 commentaires:

  1. Pouah! J'en fais un moi de sur place...
    Courage ma Belle, je te lis, ça m'encourage, et je t'envoie mes bisous pour nous donner du coeur au ventre à toutes les deux;

    Baisers tendres

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  2. Je trouve que lorsqu'on est heureux personnellement on est plus productif au travail et vice-versa. Si notre humeur passe par un(e) amant(e), c'est pareil l'objectif était d'être heureux et bien dans sa peau. Le danger toutefois est que l'objectif personnel ne soit que d'être bien avec l'amant(e). Là on perd de vue que ce n'est qu'un à-coté. Parce que dans nos sociétés occidentales le travail est le moteur du reste. Sans argent aucun futur....

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  3. Ludie, tu fais du sur place, toi aussi? Je n'étais donc pas toute seule au monde(rire)? Tu verras, le sur place, c'est pour mieux démarrer après.

    Courage à toi aussi.
    Bisous

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  4. Bello, eh oui, no future without money dans notre société. L'argent ne rend pas heureux mais contribue drôlement au bien-être...

    Je trouve ta réflexion concernant le bonheur personnel pertinente. Ce bonheur a une influence incroyable sur tous les autres secteurs de notre vie, mais en étant bien au travail, on est aussi mieux au privé...
    Mon attention était pendant ces semaines d'été trop dirigée sur ma relation avec Kenan puisque j'étais moins préoccupé par mon travail. J'avais donc trop de temps pour y réflechir et beaucoup de temps pour rêver, ce que je ne regrette surtout pas! Mais c'est vrai que j'ai un peu oublié que ce n'est qu'un à côté. D'ailleurs cela me fait un peu mal au coeur de me l'avouer et pourtant c'est bien la réalité.
    J'ai traversé des hauts et des bas que je ne soupçonnais même plus de traverser encore une fois dans ma vie. Une vraie adolescente. Quel bonheur, quel malheur. Mais quelle vie intense! Je ne regrette rien, surtout pas! Tout ce vécu et ressenti m'amène plus loin sur le chemin de ma vie.

    Je dois pourtant avouer que je suis quand même contente d'avoir atteint une période un peu plus rassurante... côté amant.
    Bien à toi
    Anaïs

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  5. Anaïs, je suis passé par là aussi...je passais la majorité de mon temps (pendant la semaine) à ne penser qu'à ma(/mes) relation(s) extra-conjugale(s)... . Je ne travaillais plus qu'une vingtaine d'heures par semaine, je consacrais le reste de mon temps en rencontres, rêves, tracasseries sentimentales (elle ne répond pas à mon SMS, mon email...). Il est en effet plus simple d'avoir une relation illicite stable, sur laquelle on peut compter. Mais n'est-ce pas antinomique ?

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  6. Anaïs, en ce qui me concerne, cela fait quatre mois que je suis sur le fil du rasoir ... Mais je pense que je suis en voie de guérison quant à ma dépendance affective à mon amant : j'ai d'autres soucis qui prennent le pas, dont mon travail, qui, comme le dit Bello, est quand même l'élément moteur; ( j'ajouterais la santé physique et morale des proches )Je ne voulais pas d'interaction entre tous ces compartiments de ma vie, je pensais pouvoir régler tout ça toute seule, mais il se trouve que même s'il a été parfois très dur avec moi, il se montre en ce moment sous son meilleur jour, et il fait enfin complètement partie de ma vie, à savoir qu'il est aussi là pour m'apporter son soutien, ce que je refusais, et qu'il me refusait aussi auparavant. Autant j'ai pris l'an dernier le travail comme un exutoire, autant, cette année, après le conflit qui m'oppose à mon supérieur, je vais revenir à un fonctionnement plus normal, sans excès de zèle. Et profiter donner peut - être un peu plus à ma famille, à ma fille en particulier. Et s'il est toujours dans d'aussi bonnes dispositions, mon amant comprendra; on se verra peut - être un peu moins souvent, mais si je peux compter sur son soutien, ça sera de toute façon positif.

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  7. Double vie, tu as raison. C'est contradictoire.

    Je suis en train de lire le livre "Le choc amoureux"de Francesco Alberoni qui est très instructif... à ce propos.

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  8. Je ne me retrouve pas vraiment dans ce que vous dites (en général) sur les performances, les défis et les motivations. Je le conçois mais je n'adhère pas. Je ne sais comment l'expliquer mais il y a quelque chose qui me gêne (le mot est faible mais nous sommes entre "amis" et je ne souhaite heurter) dans l'idée que les relations adultères pourraient "servir" à quelque chose... Il y a toujours quelque chose qui me gêne dans l'idée qu'il est bon que les gens, les actes et les choses "servent".

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  9. Je disais à Titouan que je crois n'avoir aucun sens des priorités. Je fais des heures supplémentaires pour alimenter ma vie adultère... c'est dire que je mets la charrue avant les boeufs! Et puis, mon job me permet de voyager, ce qui n'est pas négligeable dans ma vie amoureuse... Je trouve que travailler m'aide beaucoup à aimer :-)

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