vendredi 2 septembre 2011

Pourquoi prendre ce risque? A quoi bon?

Je n'ai pas de nouvelles de mon amant. Je lui ai envoyé un petit sms hier matin. Pas de réponse... Cela ne lui ressemble pas... Surtout après ce qu'on a vécu le jour avant. Je suis trop fière pour lui envoyer un autre sms... En même temps je me dis qu'il y avait peut-être une raison pour sa non-réponse... Bref, des interrogations sur tout cela, notre relation.

Je me demande pourquoi je m'inflige tout cela. Ces hauts et ces bas? Suis-je une de ces femmes trop gâtée (actuellement en tout cas) par la vie qui s'ennuyerait et qui chercherait des complications? Suis-je une masochiste? Suis-je autodéstructrice?

Non, je ne m'ennuie pas, je ne suis pas non plus masochiste. Mais autodéstructrice? Je n'en sais rien. Il faudra que je creuse au plus profond de moi. J'y trouverai peut-être une fois une réponse.

Pourquoi avoir cédé à la tentation l'année passée? Et ne pas arrêter d'y céder?
Pourquoi ce besoin de vivre une double vie?
Pourquoi prendre ce risque de tout ficher en l'air, aussi bien de mon côté que du côté de mon amant?
Pourquoi jouer avec le feu et ne pouvoir m'arrêter comme si une énergie intérieure m'y forçait?
Pourquoi toutes ces complications?
Juste pour quelques moments délicieux, rares?

Si on compte les heures qu'on s'est vus, cela fait combien sur une année? Approximativement 60 heures en tout? Pour une année entière? 60 heures divisées par 12,sont 5 heures par mois, et 1 1/4 h par semaine? Ce n'est rien du tout. Une année compte à peu près 8'736heures. Supposons que nous dormons le tiers de ce temps, l'autre tiers pour le travail (pour simplifier) ... restent 2'912 heures. Et de ces 2'912 heures j'ai rencontré mon amant pendant à peu près 60 heures, approximativement 2 %.... de toutes ces heures. Cela veut tout dire, non?
Bien sûr, ces deux 2% ont eu des effets positifs sur ma vie, m'ont permis de planer, de rêver, de me sentir si heureuse et bien pendant quelques jours après nos rencontres. Il faut en tenir compte également.

C'étaient des heures inoubliables qui m'ont fait renaître, qui ont chamboulée ma vie, qui m'ont changée. Et je suis toujours aussi reconnaissante pour tout cela.

Dans ces 60 heures ne sont pas incluses les échanges par sms qui font une grande partie de notre relation également, et qui se somment par des heures et des heures, mais bon...

Je suis dans l'interrogation aujourd'hui. Pourquoi tout cela?

Mon mari m'aime, bien plus que jamais. Il vit la vie de tous les jours avec moi, la vie banale et malgré cela belle, partage mes peines et mes joies (à part celles de l'adultère....;-)) ), me soutient, m'aime avec mes défauts, m'entoure de son attention, prend soin de moi. Et moi? Je veux mettre tout ça en danger!!!! Pour quelques heures de bonheur exceptionnel, où j'oublie tout, où je ne suis plus celle de tous les jours... où je m'échappe et deviens autre, libérée,celle que j'aimerais vraiment être si on me donnait une deuxième vie.  Une femme libre et indomptable (à part quand je le souhaite expressément ... ;-)  ). Et cela pour quelques petites heures par année????

Cela vaut-il la peine?

20 commentaires:

  1. Et pourquoi donc ne répondrait-il pas? avais-tu une raison de croire qu'il y avait un problème actuellement? Ça peut tout simplement être que son cell est brisé.

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  2. Bienvenue dans le monde de l'adultère!
    je vois que tu commences à faire tes classes.
    A quoi bon? Honnêtement, là où je vois que tu en es : pour du plaisir éphémère, point. ca se justifie mais cela a aussi un coût. Tu es dans les affaires, n'est-ce pas? Tu sais donc que tout a un prix...
    Tu dis aimer ton mec, qu'il t'adore, que tu es gâtée... et tu prends un tel risque?
    Personnellement, je n'ai jamais pris le risque de perdre un homme que j'aime et qui m'aime pour une bite (pour un chatte j'ai bien failli le perdre, remarque... c'était débile de ma part), aussi sublime soit-elle.
    Je suis un peu dure... désolée mais je ne dis pas tout ça en l'air. Comment crois-tu que les femmes accros, déprimées qui ont quitté leur foyer pour une chimère ont commencé? Comme toi... C'était beau et lumineux, elles aimaient leur mari, leurs enfants... et c'est devenu dur, dur...

    Bon, je suis en phase Cassandre, alors faut en prendre et en laisser... :)
    avec ma sympathie sincère.
    Cristina

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  3. A propos du sms (version moins dramatique que précédemment :)) Pourquoi ne l'as-tu pas appelé? c'est quoi cette fierté? Il y a mille et une raisons pour qu'il ne te réponde pas. Vous n'avez pas internet? Ne reste pas dans l'incertitude au moins pour ça, surtout une veille de week-end.

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  4. Bello, je n'ai aucune raison de croire qu'il y avait un problème, mais je ne crois pas non plus que son cell soit cassé. Très improbable mais pas impossible. Je saurai un de ces jours...

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  5. Cristina, tu es sympa en faisant ta Cassandre parce que tu souhaites me/nous préserver...
    Vois-tu, je sais très bien que tout a un prix. Je suis en train d'évaluer ce prix. Pas une chose facile. Pour arriver là - dans les affaires - où je suis aujourd'hui, je peux te dire que j'ai souvent prix des risques. Je ne suis pas du tout naïve, comme tu pourrais le croire. Très loin de là!

    Juste une interrogation? Pourquoi pourrait-on aimer qu'une seule personne à la fois? Religion, éducation etc. tout cela nous a amené à ce modèle du sacro-saint couple... que je mets ici officiellement en question. Et je ne suis pas la seule de mettre ce modèle en question. Avec mon mari on en a déjà discuté maintes fois. Peut-être on pourrait une fois en discuter plus longuement sur mon blog avec toi? Qu'est-ce que tu en penses?

    Avec mon amant pas de téléphone, pas de mail, pas de lettres, pas de cadeaux, pas de sms le soir, ni à midi, ni les week-end (sauf urgence!!!). Tu vois, on est prudents.
    Bien à toi
    Anaïs

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  6. Anaïs,
    ton "à quoi bon m'a ébranlée, tu sais..."
    Je me réveille au milieu de la nuit pour prendre de vos nouvelles, mes chéris des blogs et du net.
    Et je lis ce "à quoi bon". La peine me gagne.
    Je n'aurais pas dû lire.
    Et puis je me dis que même pour une minute de joie par jour, quand arrive le sms, quand tu sais que tu vas le voir bientôt, quand tu sais qu'il pense à toi, beaucoup, souvent; Quand tu sais que ton coeur est apaisé et heureux parce qu'il sent tout ce bon de se sentir "aimé", même si le mot n'est pas exact. Désirée, mais vraiment. C'est bon, si bon.
    Anaïs, j'ai eu de la peine de lire ce "à quoi bon " et pourtant je le sais légitime.
    Je me disais aussi "à quoi bon répondre?" mais je n'aurais plus pu me rendormir là dessus.
    Des interrogations, des doutes, des formes de silences; j'en ai ma dose, aussi.
    Mais je résiste, je les chasse, je me les masque, parce que sans cela, le "à quoi bon" il est encore pire.
    Moi, je dirais plutôt "à quoi bon m'en faire? A quoi bon nous en priver?"
    Sans le sel dela vie, moi, à quoi bon vivre?
    Tout ce que je vis, ai vécu et vivrai avec mon amant, vaut le coût.

    Relis ta DEVISE. Elle vient de me sauver mes prochaines heures de sommeil. Ouf! Merci Paul Fort.

    Restez prudents. Soyez sûrs d'être discrets, pour ne pas faire de mal ni dans vos familles, ni à aucun de vous deux en temps que personne.

    Il a sûrement des impossibilités de t'écrire, ou chasse ses angoisses des mêmes interrogations que celles qui viennent de te prendre; en ne t'écrivant pas, il se sent peut-être un moment moins "fautif"?, moins coupable. Alors, il se recharge, il reprend une bonne opinion de lui et retrouve ce besoin vital de penser à toi alors qu'il peut à nouveau se regarder dans la glace.
    Il a résisté quelques instants, il se retrouve fier de lui et voit, confiant, combien il se sent encore mieux de te savoir là, dans sa vie! Alors, dès qu'il a l'occasion, il te récrit.

    Peut-être?
    Je ne sais pas bien sûr.
    Tu sais, je vis seule mais suis très occupée et suis parfois dans l'impossibilité totale d'envoyer le moindre message pendant des heures.
    Et peut-être qu'il s'inquiète aussi.
    J'espère que non.
    Souvent je peux consulter mes messages et il sait que je l'ai lu, mais je ne peux pas répondre tout de suite.
    Et parfois ses interrogations peuvent se transformer en une forme d'angoisse si je ne réponds pas tout de suite. Mais vois-tu, hier soir, il m'est arrivé un truc imprévu. Urgent. implacable. Un membre de ma famille a eu besoin de moi tout de suite.
    J'ai dû mobiliser toutes mes forces alors que je n'en avais plus à cause de ma journée au travail.
    L'ambiance et mon moral n'étaient pas à l'écriture.
    J'ai ensuite essayé de lire ou écrire un peu mais je me suis endormie.
    J'ai bien sûr tenu à communiquer avec mon aimé, et je viens de relire ce que je lui ai envoyé. Je ne suis pas bien fière de la forme.
    J'ai fait vite. C'est mal fait. Je m'en veux, parce qu'en plus LUi, il s'applique tant pour la forme.
    En même temps, je n'avais plus la force de faire autrement. Je m'endormais!
    Mais j' ai pu mendormir parce que je me disais qu' il serait rassuré d'avoir de mes nouvelles...que si ça se trouve, il ne lira pas avant demain matin ou lundi? Mais s'il en cherche, il saura que j'ai pensé à lui.
    Et quoi qu'il pense de la forme de ce qu'il aura reçu, (qu' il m' en pardonne!) il sait aussi que c'est moi, que je pense tendrement à lui.
    Je pense qu'il s'en sent heureux.
    Même 2% de +, c'est du plus et c'est BON!
    Je suis heureuse de les lui apporter.

    Je te souhaite un bon week-end Anaïs.
    Tendramant à toi

    Ludie

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  7. Anaïs, tu soulèves la question du polyamour souvent soulevé sur les blogues. Je crois que oui c'est possible mais à divers degrés. Cela dit sa possibilité ne le légitime pas. Nous pouvons avoir plusieurs personnes dans notre vie (disons 2!) tout en ne pouvant l'expliquer aux autres. J'ai aussi aimé deux femmes chacune à leur manière, chacune dans un contexte différent, chacune pour des activités différentes. C'est aussi ça le polyamour. On aime chacune d'elles sincèrement dans une vie parallèle appartenant à chacune. Et nous n'avons pas l'impression d'enlever à l'une ce que l'autre obtient et vice-versa. En fait je crois même qu'une certaine synergie se bâtit entre les deux et que finalement les deux vies y gagnent. Et cela est extraordinaire jusqu'à ce qu'une des vies arrive à son terme. Le plus difficile alors est d'oublier cette vie sans affecter l'autre.... J'espère pour toi que ce n'est pas ce qui arrive.

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  8. Effectivement, Anaïs, si tu te poses la question de savoir si le jeu en vaut la chandelle ( si je peux m'exprimer ainsi ), c'est que tu n'es pas vraiment " polyamoureuse". Je pense que l'on peut aimer deux hommes, comme dit Bello, chacun dans un contexte différent, sans que l'on soit obligé de faire un choix. On peut aimer deux hommes pas pour les mêmes raisons, pas du même amour, mais les aimer malgré tout. Alors, pourquoi prendre le risque de perdre l'un et peut - être l'autre ? Parce que ça va de soit, parce qu'on ne pourrait pas revenir à la vie d'avant, parce que c'est comme ça !

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  9. Bonjour,
    En lisant ces lignes, je me suis demandée si nous ne partagions pas le même amant!
    J'entretiens depuis trois une relation avec un homme dont je suis follement amoureuse et qui se comporte exactement de la même manière, jamais de sms, jamais de coup de fil excepté juste avant de se voir pour avoir le numéro de la chambre, des messages très épisodiques et très courts, en général lorsqu'il me propsose un rdv.
    Je ne peux jamais demander une rencontre, je dois attendre qu'il me fasse signe pour se voir.
    Je me suis posée mille fois la question de savoir pourquoi je continue dans cette voie avec des rencontres si rares et si brèves et finalement peu d'échanges à part le sexe.

    Le plus difficile pour moi a été d'apprendre que je ne suis pas son unique amante, j'ai même eu l'occasion de dîner à trois; avec lui et une de ses autres amantes. Très mauvaise idée de sa part, ce fut pour moi, une brûlure qui fait encore mal maintenant, et le fait de savoir qu'il cultive plusieurs fleurs dans son jardin au gré de ses envies demande une force et une capacité d'abstraction toujours plus grande.
    J'ai comme une épée de Damoclès au-dessus de moi en permanence, lorsque je ne lui plairai plus, tout sera fini.

    Cristina a bien raison de dire que nous ne sommes finalement qu'une récréation, nous n'existons dans leur univers que le temps qu'ils nous voient "en live", et nous cessons d'exister dès que claque la portière de leur voiture lorqu'ils partent.

    Dès le départ, mon amant m'a dit qu'il ne quitterait jamais son épouse et que le reste de sa vie est prioritaire, c'était à prendre ou à laisser.
    Il m'a écrit un jour qu'il m'aime, je voudrais y croire...

    Je ne suis pas d'accord avec cette notion de polyamaour qui arrange bien ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre adultérin sans souffrir.

    J'aime mon amant d'un amour sans limite c'est d'ailleurs ce qui me permet d'accepter toutes ces choses qui font si mal: l'absence, les silences, la rareté, le fait de ne pas être "son" amante.

    Ma vision de l'amour est sans doute trop romantique, surtout aux yeux des hommes.
    Lorsque j'aime, j'éprouve des choses si intenses et si hors de tout, que je ne peux imaginer être capable de le faire pour plusieurs personnes.

    Je passe par des hauts et des bas, (et des grands fonds également!!!)mais pour l'instant, je n'ai aucune envie que cela s'arrête, je sais qu'il est l'homme de ma vie. Mon coeur me murmure chaque jour tout ce pourquoi je l'aime.
    Mais je dois juste l'aimer sans rien attendre
    et sans me perdre non plus.
    Lilou

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  10. Ludie, délicieuse Ludie, un grand merci pour tes paroles qui m'ont fait du bien. Excuse-moi d'avoir perturbé ton sommeil. Tu dois avoir raison en disant que mon amant est peut-être en train de prendre de la distance parce qu'il se sent moins fautif, moins coupable ainsi . Cela lui ressemblerait assez.

    Mais en attendant, j'ai mal et ma façon de lutter contre ce mal c'est que j'essaie de minimiser notre relation en calculant les heures et pourcentage. Drôle de façon, j'admets. Pourtant je tiens énormément à cette relation même si nos rencontres sont rares, mais dans mes pensées, dans mon coeur, elle occupe une très grande partie de ma vie.

    Compliquée cette Anaïs... je te dis. Pourtant il n'y a pas plus simple à vivre que moi... ;-))).

    Et j'admets que même 2% de bonheur valent la peine d'être vécus, surtout si ces 2% sont aussi extraordinaires...

    Je te souhaite un bon dimanche, Ludie.
    Anaïs

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  11. Bello, bien sûr la possibilité d'un polyamour ne le légitime pas...
    J'ai l'impression d'aimer ces deux hommes, chacun de manière différente et d'un amour qui n'enlève rien à l'autre mais apporte plutôt quelque chose de plus à chacun... Ce que je vis ressemble donc à ce que tu as vécu.
    En ce qui concerne "le silence radio" de mon amant, je n'ai pas l'impression que c'est la fin de notre relation qui s'annonce... Je peux toujours me tromper, ce que je n'espère pas.
    Si cela devait pourtant arriver, je ferai tout pour ne pas laisser affecter mon autre vie...
    Merci de m'apporter tes points de vu et ton expérience.
    Je te souhaite un bon dimanche.
    Anaïs

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  12. Kay, si je me pose la question si cela vaut la peine d'avoir un (mon) amant, c'est que c'est ma façon de me protéger contre le mal que cela me fait parce que je n'ai plus reçu de nouvelles de lui... Curieuse façon peut-être, mais c'est la mienne dans ce cas-là.
    Bon dimanche.
    Anaïs

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  13. Lilou, merci pour ton message. Je ne crois pas que nous ayons le même amant... ;-)))

    Mon amant - pourtant je n'aime pas dire "mon" parce qu'il ne m'appartient pas, comme personne d'autre d'ailleurs, mais je ne sais pas comment le dire d'une autre façon - bref, il m'écrit aussi souvent que je lui écris. C'est plutôt lui qui m'écris de longs sms et nous nous proposons des rencontres suivant nos disponibilités. Mais nous avons les deux beaucoup d'activités, beaucoup d'obligations. Pour cette raison nos rencontres ne sont pas aussi nombreuses que nous le souhaiterions...

    Je comprends que cela doit être difficile de savoir qu'on n'est pas l'unique amante.

    Je ne crois pas qu'on choisit le polyamour délibérément. Par contre l'infidélité si. L'amour peut nous happer comme une voiture, sans avertissement. Pour moi, une vie adultérine n'est pas forcément un polyamour. On peut très bien avoir des amants ou des amantes sans les aimer, juste pour le fun, le plaisir. Polyamour contient le mot amour. Je pense qu'il est plus facile d'aimer une seule personne que deux. Donc "le beurre et l'argent du beurre" correspond à mes yeux seulement à la vie adultérine, mais pas au polyamour... Je ne sais pas si je me fais bien comprendre?

    L'amour idéal serait justement celui ou on aime sans rien attendre en retour, ce qui - à mes yeux - est extrêment difficile...

    Beaucoup de courage et bien à toi
    Anaïs

    P.S. Qu'il ne m'écrive pas cette fois, doit avoir une raison supposée(voir dans les commentaires de Ludie et pour Ludie...)

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  14. Anaïs, en ce qui me concerne, il n'y a eu que deux fois où il ne m'a pas répondu alors qu'il devait le faire; mais à chaque fois, il y avait une raison précise ( en occurrence, un problème technique de téléphone en panne ou nouveau ); les autres fois, c'est moi qui me suis pris la tête pour rien !!! Le mieux à faire, c'est d'attendre, je pense; comme il ne s'est visiblement rien passé entre vous, il rappellera.
    J'ai bien aimé tes comptes d'apothicaire concernant le pourcentage de temps partagé avec ton amant; pour moi, le temps passé avec lui est hors contexte, c'est une petite bulle de bonheur intemporel, donc il n'appartient pas à la vraie vie, c'est comme un rêve, il fait partie de mon imaginaire. Donc, il compte énormément, tout en ne faisant pas partie de mon quotidien. Dans le film "Sur la route de Madison", Meryl Streep vit une histoire d'amour qui dure une semaine, mais qui remplit sa vie. Tout ce qui est de l'ordre des sentiments ne peut se compter; par contre, si tu vis l'adultère comme une "distraction", effectivement, il faut se poser la question de savoir si ça vaut la peine de prendre tous ces risques juste pour un peu de plaisir; dans ce cas, il vaut mieux multiplier les liaisons, c'est moins risqué. Au moins, tu ne risqueras pas de t'attacher.

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  15. @Lilou ta description semble en effet quelqu'un qui profite de la situation. Le problème souvent dans ce genre de relation est qu'elle est fondée à la base sur le sexe. Toutefois le problème se pose quand l'une des partis finie par y voir plus alors que l'autre demeure sur les bases initiales. On se retrouve alors dans ta situation.

    D'un autre coté le sexe peut mener à l'amour. L'amour véritable pour les deux. Toutefois cela se produit dans un contexte que cet amour ne peut réellement se développer amenant aussi son lot de frustration.

    Qu'est-ce qui est le mieux!? En rester au sexe ou évoluer vers l'amour et une frustration certaine?

    Je crois toutefois que l'important est de ne pas se sentir utilisé.

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  16. Kay, c'est compliqué parce que j'ai fait mes comptes d'apothicaire - comme tu dis si joliment - en étant dans un moment de désespoir. Doutes, fierté un peu blessé - ô, qui oserait ne pas répondre à sa "majésté" Anaïs? - quel crime!!! Faut quand même un peu me moquer de moi-même, n'est-ce-pas?! Donc, j'avais mal au coeur, ma fierté était un peu blessée et j'avais envie de minimiser cette relation qui pourtant occupe une place - comment dire? - très, très importante dans ma vie, mon coeur, mon corps. J'y tiens, et en même temps je n'ai pas trop envie que "mon" amant sache combien il est important dans ma vie. Je ne pense pas qu'il en profiterait ou qu'il changerait tout à coup son comportement en étant moins attentionné ou aimant. Pourtant j'ai déjà dû voir que dans certaines relations (pas les miennes) si un s'attache trop à l'autre, cet autre commence à en profiter sans le vouloir, inconsciemment, il prend le dessus. C'est humain. Et j'ai envie que notre relation reste équilibrée.
    Pendant nos ébats pourtant j'aime bien que l'un ou l'autre domine, suivant nos envies, ou que ce soit équilibré. Il n'y a pas à réfléchir, il n'y a qu'à s'abandonner, à se laisser aller, à être entièrement soi-même. Il n'y a rien de plus beau, de plus vrai que cela. Et dans ces moments-là c'est le pur bonheur.
    Il y a des sentiments de ma part - de la sienne aussi (c'est lui qui me les a avoués d'abord et qui en jouissait et en souffrait avant moi). Le problème est que j'ai l'impression que si je m'abandonne "trop" côté sentimental et suis trop confiante, que je pourrais être blessée. J'ai donc fait mes petits calculs stupides...

    Heureusement le temps nous permet de réfléchir et de se raisonner...

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  17. Ce ne sont pas des petits calculs stupides, Anaïs, j'ai bien aimé les lire, car je vois que je ne suis pas seule à faire ce genre de choses. ( C'est pour ça que j'ai adoré Amélie Poulain ... ) Pour tout te dire, moi aussi, je compte, je fais des statistiques ( si !!! ) , des pourcentages, pour voir si "le compte est bon" !!! ( une fois par semaine pour moi c'est une bonne moyenne; en dessous, je commence à gamberger ... )Alors, comme ça va faire trois semaines que l'on ne s'est pas vus, je fais moins la fière ...D'autant plus qu'on s'est quittés... comment dire ... un peu en froid. On n'a pas pu se dire au revoir avant qu'il ne parte, et je n'ai pas aimé ... Alors, je lui ai dit que je ne l'appellerai plus ... Et je suis prise à mon propre piège ... Mais bon, on verra bien ... S'il tient à moi, il appellera ... Même chose pour toi, il finira bien par te téléphoner ou t'envoyer un petit sms ... Il suffit d'être patiente ....

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  18. je réponds sur l"idée que l'amour idéal serait celui où on n'attendrait rien! Cet amour là porte un autre nom chère consoeurs : il s'agit de l'amour maternel!
    L'amour idéal est fondé sur la réciprocité!

    L'amour dont vous parlez a été valorisé au 12e siècle (ça fait un moment!) par des troubadours qui aimaient des femmes nobles... ce qui les inspiraient dans leurs chansons chevaleresques!

    On n'est plus au 12e siècle et on n'est pas des troubadours.

    Femmes de tous pays, cessez de souffrir par amour! (je vais lancer un mouvement parce que ça suffit maintentant! rire!)

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  19. A tout le monde qui m'a écrit: J'ai eu ma réponse aujourd'hui. Rien de grave, heureusement!!! Mais, UN TOUT GRAND MAIS: un tout petit sms prend 5 secondes....
    Du coup je commence à comprendre Cristina qui se plaint de T., qui ne lui accorde pas les petites attentions hors leurs rencontres, en disant que cela ne sert à rien. Si, ça sert à quelque chose! ça sert à tenir une relation vivante et vivable parce que si un commence à être en manque de petites attentions, il y a déséquilibre...
    Cristina, je peux faire partie de ton mouvement? rire!!!
    Bien à vous tou(te)s
    Anaïs

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  20. Viens avec moi! Nous sommes nombreuses! rire!
    Je ferai un post sur la question peut-être :)

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