mardi 6 septembre 2011

Tromper sans pour autant culpabiliser.... (article trouvé sur un blog)

Un paradis en Chine pour l'amour libre

Tromper sans pour autant culpabiliser : c'est possible chez les Na, une petite ethnie chinoise où l'on a depuis longtemps oublié ce qu'était la jalousie conjugale ! Ils sont à peine plus de 30 000, vivent aux confins de la province chinoise du Yunnan et sont tous polygames ! Le peuple Na constitue une exception mondiale : c'est la seule ethnie répertoriée dans laquelle le mariage n'existe pas, une société où les hommes ne possèdent pas les femmes. Tout n'y est pas permis puisque l'inceste reste un tabou chez les Na. On ne parle jamais de sexe dans les maisons et toute allusion sentimentale est interdite. Ce n'est qu'à la tombée de la nuit que les hommes s'adonnent à la "visite furtive". Ils se rendent discrètement auprès des femmes qui les acceptent ou les rejettent selon leur humeur. Le visiteur furtif peut passer la nuit mais devra impérativement avoir disparu à l'aube. Quand les Na atteignent l'âge de 35 ans, ils réduisent leur activité sexuelle et les petits tours "au pied des fenêtres" des filles deviennent alors de bons souvenirs de jeunesse. Une femme peut recevoir autant de visites furtives qu'elle le souhaite et pour simplifier les choses, tous les amants portent le même nom, "acia". Aucun homme n'ayant de femme attitrée, il n'y a pas de jaloux et surtout pas d'attachement affectif.

Personne ne se jure fidélité puisque cela n'a pas de sens ! De temps en temps, la visite se fait moins furtive et le représentant mâle est invité aux yeux et au su de tous. Mais qu'ils n'aillent pas se faire d'illusions, chez les Na, les enfants nés de ces unions restent dans le giron de leur mère. Garçons et filles sont uniquement élevés par leur mère puisque celle-ci n'a pas de mari officiel. Il n'existe d'ailleurs pas de mot dans la langue Na pour désigner l'époux. Et si dans certains cas le géniteur n'est pas bien loin, il n'est qu'un étranger. Le concept d'infidélité est donc inexistant pour eux. 

Le régime de Pékin tente de mettre fin au particularisme sexuel des Na en leur imposant le . Des terres sont distribuées aux  qui prétendent vouloir fonder un foyer, les naissances sont sujettes à de lourdes amendes mais les Na persistent : des "acia" oui, mais surtout pas de maris !
 

3 commentaires:

  1. Ce qui me gêne, c'est qu'a priori les femmes ont juste le droit de dire oui ou non, et ne semblent pas pouvoir prendre l'intiative de la visite d'un homme sur lequel elle jeté son dévolu.

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  2. Oui, c'est dérangement, en effet.

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  3. Heu... l'article est très partial et incomplet. les Na n'ont pas d'organisation conjugale (sans compter plein d'autres choses qui expliquent leur fonctionnement). Il n'existe dans le monde aucun système où les femmes ont "licence sexuelle" complète et où elles seraient libérées du maternage... Donc, pas la peine de rêver, la libération, ce n'est pas chez les Na!

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