samedi 26 mai 2012

La liberté fait plus peur que la contrainte...

Voilà une phrase dans le livre de Thomas D'Ansembourg "Cessez d'être gentil soyez vrai!". J'aime ce bouquin qui contient selon moi beaucoup de vérités. Je peux que le recommander chaudement.

Un petit extrait:
J'agis dans la joie d'aimer ou dans la peur de ne pas être aimé?
Même au sein du couple où l'on pourrait rêver que tout soit confiance, sécurité affective, abandon dans l'amour, que de peurs! "Si je fais ceci, que va-t-il croire ou dire? Si je m'engage là-dedans, que va-t-elle penser? Il faut que je fasse ceci ou cela, sinon il ou elle va être triste, fâché(e), déçu(e), etc." Tant de comportements sont guidés non pas par la joie de donner, mais par la peur de ne pas recevoir en retour. J'achète l'amour, j'achète l'intégration, j'achète l'appartenance. Ce n'est pas l'échange généreux d'amour dans un esprit d'abondance, c'est l'économie de subsistance.
Beaucoup de personnes vivent dans un rapport de projection et de dépendance: "Je ne peux pas vivre seul, tu ne peux pas pas vivre seul. Je meurs si tu t'en vas, tu meurs si je m'en vais. Je m'appuie sur toi, tu es le père (ou la mère) que je n'ai pas eu(e), je suis l'enfant à qui tu as besoin de prodiguer tous les soins que tu n'as pas reçus. J'attends que tu me protèges et me rassures éternellement, tu attends de pouvoir me consoler éternellement. Ensemble, nous tentons de combler nos manques, insatiablement."
Il me paraît que bien peu de gens vivant en couple sont vraiment en relation, de personne à personne, dans un rapport de responsabilité, d'autonomie et de liberté, dans lequel chacun se sente la force et la confiance de dire: "Je suis à même de vivre et de trouver la joie sans toi, tu es à même de vivre et de trouver la joie sans moi, nous avons l'un et l'autre cette force et cette autonomie, et en même temps, nous aimons être ensemble parce que c'est encore plus joyeux de partager, d'échanger et d'être ensemble. Ensemble nous ne tentons pas de combler nos manques, mais d'échanger la plénitude!"

Kenan et moi planifions en quelque sorte notre avenir ensemble.
Non, non, nous ne voulons pas quitter nos conjoints respectifs auxquels nous tenons?, lesquels nous aimons? ou auxquels nous sommes attachés?... Non, c'est un autre avenir qui se profile à l'horizon. Cet avenir-là fait forcément évoluer notre relation. J'y veillerai à ce que nous ne comblions pas nos manques, mais à ce que nous échangions la plénitude!

2 commentaires:

  1. Que j'adore, Wow ! :) Ni plus ni moins, cessons d'être dépendant de l'autre et trouvons le moyen d'être heureux avec soi-même en premier lieu. Cette libération ne pourra que libérer nos craintes (ou nos dépendance envers l'autre) et permettre atteindre le bonheur avec notre compagnons de vie.

    Est-ce possible ?

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    1. Moi aussi, j'adore et oui, c'est possible. Pas tous les jours, ce serait surhumain, je pense. Le seul hic est, si le partenaire est dépendant de nous, si nous comblons ses manques... Ce n'est donc pas une relation équilibrée.
      Moi, je sais par exemple que je pourrais vivre sans mon mari, sans mon amant et que j'arriverais quand même à trouver mon bonheur, bien que partager la joie, la vie, d'échanger et d'être ensemble m'amène à un bonheur exquis que je ne pourrais atteindre toute seule.

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